Lot Essay
Cette pendule à l’iconographie martiale – trophée d’armes à la romaine, faisceaux de licteurs, Victoire inscrivant les faits d’armes sur les tables de l’histoire, foudre… - est caractéristique des productions du Consulat et de l’Empire.
Etienne-Victor Barrand (1759-1832), horloger installé rue du Faubourg-Saint-Honoré en 1805, a certainement collaboré avec le bronzier Antoine-André Ravrio (1759-1814) pour l’exécution de cette pendule. En effet, un premier exemplaire de ce modèle, en marbre vert de mer et signé Barrand horloger, fut livré par Ravrio pour la chambre à coucher du Prince Murat, au premier étage du palais de l’Élysée. En 1809, la pendule fut inventoriée dans la chambre à coucher de Napoléon Ier, au rez-de-chaussée, après que le palais fut devenu résidence impériale, et elle y resta jusqu’en 1972 (elle est aujourd’hui conservée au Mobilier national, inv. GML 7246). On en connaît un exemplaire, en marbre vert de mer, signé de Galle, rue Vivienne et de Thomas horloger, ayant fait partie des collections du maréchal Oudinot au château de Malicorne (vente Artcurial, Paris, 13 juin 2017, lot 206), ainsi qu’un autre en marbre griotte (reproduit dans H. Ottomeyer et P. Pröschel et al., Vergoldete Bronzen. Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Munich, 1986, vol. I, p. 305, pl. xxxvii).
Etienne-Victor Barrand (1759-1832), horloger installé rue du Faubourg-Saint-Honoré en 1805, a certainement collaboré avec le bronzier Antoine-André Ravrio (1759-1814) pour l’exécution de cette pendule. En effet, un premier exemplaire de ce modèle, en marbre vert de mer et signé Barrand horloger, fut livré par Ravrio pour la chambre à coucher du Prince Murat, au premier étage du palais de l’Élysée. En 1809, la pendule fut inventoriée dans la chambre à coucher de Napoléon Ier, au rez-de-chaussée, après que le palais fut devenu résidence impériale, et elle y resta jusqu’en 1972 (elle est aujourd’hui conservée au Mobilier national, inv. GML 7246). On en connaît un exemplaire, en marbre vert de mer, signé de Galle, rue Vivienne et de Thomas horloger, ayant fait partie des collections du maréchal Oudinot au château de Malicorne (vente Artcurial, Paris, 13 juin 2017, lot 206), ainsi qu’un autre en marbre griotte (reproduit dans H. Ottomeyer et P. Pröschel et al., Vergoldete Bronzen. Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Munich, 1986, vol. I, p. 305, pl. xxxvii).