Lot Essay
Jacques Jean-Baptiste Tilliard, connu sous le nom de Jean-Baptiste II Tilliard qui le différencie de son père, fit ses armes dans l’atelier familial Aux Armes de France où il reçut une formation longue et complète. Bien que maître dès 1752, ce n’est que quatorze ans plus tard qu’il prendra véritablement son envol. En effet, en 1766, récupérant l’entreprise paternelle ainsi que son titre de Menuisier du Garde-Meuble du Roi, il abandonne définitivement la menuiserie en bâtiment pour se tourner vers la menuiserie en sièges.
C’est entouré des plus grands artisans de son époque tels que François-Marie Chaillou, Nicolas François Valois mais encore Toussaint Foliot, que Jean-Baptiste II Tilliard répondra à une demande toujours plus intense de la prestigieuse et non moins exigeante clientèle récupérée de son défunt père.
Jean-Baptiste II Tilliard sera de ceux qui auront tout au long de la seconde moitié du XVIIIe siècle une évolution stylistique à la fois prudente et réfléchie. Comme en témoigne notre présent canapé, dans les années 1760, Tilliard ne sera jamais en rupture totale avec les formes chantournées propre au style Louis XV. Ses assises par exemple, s’adaptent lentement au nouveau goût néo-classique, ses lignes se raidissent mais la construction conserve sa délicate ondulation. En revanche, les ornements sculptés déjà d’inspiration Louis XVI tels que les dés de raccordement carrés viennent subtilement s’intégrer sur ces traverses cintrées. Jouant de ces nouvelles possibilités Tilliard oscillera entre les styles Louis XV et Louis XVI proposant des combinaisons de constructions et de sculptures parfaitement reconnaissables. Notons ce fameux cartel cordiforme flanqué de fleurs ainsi que l’épaulement marqué du dossier qui sont particulièrement caractéristiques de son œuvre.
C’est entouré des plus grands artisans de son époque tels que François-Marie Chaillou, Nicolas François Valois mais encore Toussaint Foliot, que Jean-Baptiste II Tilliard répondra à une demande toujours plus intense de la prestigieuse et non moins exigeante clientèle récupérée de son défunt père.
Jean-Baptiste II Tilliard sera de ceux qui auront tout au long de la seconde moitié du XVIIIe siècle une évolution stylistique à la fois prudente et réfléchie. Comme en témoigne notre présent canapé, dans les années 1760, Tilliard ne sera jamais en rupture totale avec les formes chantournées propre au style Louis XV. Ses assises par exemple, s’adaptent lentement au nouveau goût néo-classique, ses lignes se raidissent mais la construction conserve sa délicate ondulation. En revanche, les ornements sculptés déjà d’inspiration Louis XVI tels que les dés de raccordement carrés viennent subtilement s’intégrer sur ces traverses cintrées. Jouant de ces nouvelles possibilités Tilliard oscillera entre les styles Louis XV et Louis XVI proposant des combinaisons de constructions et de sculptures parfaitement reconnaissables. Notons ce fameux cartel cordiforme flanqué de fleurs ainsi que l’épaulement marqué du dossier qui sont particulièrement caractéristiques de son œuvre.