ÉCOLE FRANÇAISE DU XVIIIE SIÈCLE
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ÉCOLE FRANÇAISE DU XVIIIE SIÈCLE

Portrait de Madeleine-Sophie Arnould (1744-1802) dans le rôle de Télaïre (Castor et Pollux)

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ÉCOLE FRANÇAISE DU XVIIIE SIÈCLE
Portrait de Madeleine-Sophie Arnould (1744-1802) dans le rôle de Télaïre (Castor et Pollux)
pastel
64 x 53 cm (25 1/8 x 20 7/8 in.)
Provenance
Vente, Paris, Laneuville, Ridel, 7 mars 1854, lot 37 (comme La Tour), offert à
Amédée-Charles-Jean Molloy (1814-1893);
Vente, Paris, Hôtel Drouot, 29 janvier 1894, lot 1 (comme 'La Tour de tradition').
G. Mallet; sa vente, Paris, 18 mai 1898, lot 31 (3700 francs).
Literature
E. et J. de Goncourt, L'Art du XVIIIe siècle, Paris, 1880, I, p. 409.
L'intermédiaire des chercheurs et curieux, 10 février 1894, XXIX, 141.
E. et J. de Goncourt, Sophie Arnould d'après sa correspondance et ses mémoires inédits, Paris, 1885, réédition 1902, pp. 306f.
A. Bénard et G. Wildenstein, La Tour. La vie et l'œuvre de l'artiste, Paris, 1928, no.10.
N. Jeffares, Dictionary of pastellists before 1800, n°J.9.1029 version en ligne consultée le 29 août 2022.
Further details
FRENCH SCHOOL,18TH CENTURY, PORTRAIT OF SOPHIE ARNOULT IN THE ROLE OF TÉLAÏRE (CASTOR AND POLLUX), PASTEL

Lot Essay

Longtemps attribué à Maurice Quentin de La Tour dès l'époque des frères Goncourt et référencé comme tel dans le catalogue raisonné de l'artiste par Bénard et Wildenstein en 1928, ce pastel est ensuite répertorié comme d'Élisabeth Vigée Lebrun. Cette attribution a été récemment réfutée par Joseph Baillio et Neil Jeffares (op. cit).
Sophie Arnould, célèbre cantatrice de l'Académie royale de musique porte ici le deuil, avec une perruque 'comme couverte de cendres', selon les mots des frères Goncourt qui lui consacrèrent une biographie en 1885 (op. cit., 1902, p. 307). Elle est représentée dans le rôle de Thélaïre interprétant les Tristes apprêts, extraits de la tragédie lyrique de Castor et Pollux de Jean-Philippe Rameau.
L'encadrement de ce pastel, très probablement d'origine, est décrit par les frères Goncourt comme 'un des cadres les plus riches du XVIIIe siècle- un cadre formé par une lyre surmontée par une guirlande de lis fleuris épandus sur les côtés, où sont accoudées deux figurines de femme se terminant en arabesques, un cadre de chef-d'oeuvre, un cadre royal' (Goncourt, op. cit., 1902, p. 306).

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