Lot Essay
Remise au goût du jour dès les années 1770 par les plus grands maîtres du XVIIIe siècle tels qu’Etienne Levasseur ou encore Adam Weisweiler, cette passion du mobilier Boulle perdure jusqu’au XIXe siècle avec des créateurs tels que les Béfort, spécialisés dans la marqueterie d’écaille de tortue. Témoignage précieux que celui de Champeaux qui précisera par ailleurs: qu’il n'est aucune collection publique importante, aucune résidence souveraine qui ne possède des meubles dans le style de Boulle (A. de Champeaux, Le meuble, XVIIème, XVIIIème et XIXème siècles, Paris, 1885).
En effet, cherchant leur inspiration dans l’immense répertoire des siècles et des cultures passés, les artistes et artisans du XVIIIe, dans la lignée de Boulle, puis de la Restauration au XIXe siècle surent parfaitement s’adapter et répondre aux nouvelles exigences de confort et de commodité réclamées par les amateurs. Du talent de ces grands maîtres naîtront les plus belles répliques. André-Charles Boulle qui ne fera pas exception à cette règle verra sa technique imitée à de maintes reprises, la mécanisation du processus permettant une finition et un rendu d’une perfection admirable, comme en témoigne notre présent lot. Rares sont les maîtres ébénistes à avoir pu porter la marqueterie Boulle à un tel niveau d’exécution. Notre jardinière est très certainement l’œuvre d’un personnage majeur du courant néo-Boulle : Jean-Baptiste Befort (1783-1840). D’origine belge il s'installera à Paris au faubourg Saint-Honoré dès 1817. Il fut rapporté qu’il porta le talent d’ébéniste à un degré de supériorité que les meilleurs ouvriers de Paris peuvent attester. Sa réputation était telle que sous le règne de Louis-Philippe il pu obtenir plusieurs commandes pour le duc d’Orléans pour son pavillon de Marsan aux Tuileries.
En effet, cherchant leur inspiration dans l’immense répertoire des siècles et des cultures passés, les artistes et artisans du XVIIIe, dans la lignée de Boulle, puis de la Restauration au XIXe siècle surent parfaitement s’adapter et répondre aux nouvelles exigences de confort et de commodité réclamées par les amateurs. Du talent de ces grands maîtres naîtront les plus belles répliques. André-Charles Boulle qui ne fera pas exception à cette règle verra sa technique imitée à de maintes reprises, la mécanisation du processus permettant une finition et un rendu d’une perfection admirable, comme en témoigne notre présent lot. Rares sont les maîtres ébénistes à avoir pu porter la marqueterie Boulle à un tel niveau d’exécution. Notre jardinière est très certainement l’œuvre d’un personnage majeur du courant néo-Boulle : Jean-Baptiste Befort (1783-1840). D’origine belge il s'installera à Paris au faubourg Saint-Honoré dès 1817. Il fut rapporté qu’il porta le talent d’ébéniste à un degré de supériorité que les meilleurs ouvriers de Paris peuvent attester. Sa réputation était telle que sous le règne de Louis-Philippe il pu obtenir plusieurs commandes pour le duc d’Orléans pour son pavillon de Marsan aux Tuileries.