拍品专文
Elève de Jean-François Oeben et de Jean-Henri Riesener, Leleu fut un des maîtres ébénistes les plus renommés de son temps. Il accède à la maîtrise peu après la mort de son maître, et n’ayant pu obtenir la direction de l’atelier, s’installe à son compte en 1764. Se détachant petit à petit de la manière d’Oeben, Leleu mit au point son propre style, moins flatteur que celui de son rival Riesener, mais qui lui valut une grande renommée et des commandes prestigieuses. Madame du Barry à Louveciennes, le comte d’Artois à Bagatelle ou encore le prince de Condé à l’hôtel de Lassay firent en effet appel à ses services.
Aucun mieux que lui n’a sans doute mieux traduit en ébénisterie les principes mêmes du néoclassicisme. Faisant sienne la formule de Winckelmann de noble simplicité et de grandeur tranquille, il crée des meubles d’une rare sobriété sans renoncer pour autant à l’élégance. Notre table de chevet suffit à le prouver. Les lignes épurées, la primauté de la cohérence des lignes sur l’ornementation, le choix de l’acajou et les assemblages raffinés résument la doctrine de Leleu et son sens poussé de l’esthétique.
Aucun mieux que lui n’a sans doute mieux traduit en ébénisterie les principes mêmes du néoclassicisme. Faisant sienne la formule de Winckelmann de noble simplicité et de grandeur tranquille, il crée des meubles d’une rare sobriété sans renoncer pour autant à l’élégance. Notre table de chevet suffit à le prouver. Les lignes épurées, la primauté de la cohérence des lignes sur l’ornementation, le choix de l’acajou et les assemblages raffinés résument la doctrine de Leleu et son sens poussé de l’esthétique.