Lot Essay
Cette magnifique paire d’appliques au décor chimérique reprend tous les codes caractéristiques de l’époque Louis XV. Avec ses feuillages et volutes d’où émerge une chimère, cet exemplaire exprime une grâce et une puissance prouvant le tour de force des artisans bronziers du milieu du XVIIIe siècle.
Objet de recherches poussées depuis les années 1660, les bras de lumière atteignent avec la Régence puis Louis XV un sommet d’élégance. A deux ou trois bras de lumière, livrés en deux éléments formant paire, ils s’accordent par leur décor et leurs courbes aux boiseries des pièces qu’ils éclairent. Ils constituent le plus souvent un ensemble cohérent avec les chenets et les bronzes de la cheminée qui les accompagnent. En bronze finement ciselé et doré, une branche placée devant un miroir pour diffuser au mieux la clarté des chandelles, ces luminaires constituent un élément majeur de l’ameublement et de la décoration des appartements.
Les enroulements nerveux et pleins de vie de nos appliques dont le mouvement évoque celui de la flamme, l’asymétrie d’un dessin maitrisé, le décor de fleurs et de feuillages subtilement ajouré sont autant de caractéristiques d’un style rocaille pleinement affirmé à partir des années 1740.
Une paire similaire conservée au musée des Arts décoratifs à Paris est reproduite dans Connaissance des Arts, janvier 1961, p. 35, ill. 14.
Une autre paire est au Bayer, National Museum à Munich et reproduite dans Vergoldete Bronzen, vol. 1, p. 138.
Objet de recherches poussées depuis les années 1660, les bras de lumière atteignent avec la Régence puis Louis XV un sommet d’élégance. A deux ou trois bras de lumière, livrés en deux éléments formant paire, ils s’accordent par leur décor et leurs courbes aux boiseries des pièces qu’ils éclairent. Ils constituent le plus souvent un ensemble cohérent avec les chenets et les bronzes de la cheminée qui les accompagnent. En bronze finement ciselé et doré, une branche placée devant un miroir pour diffuser au mieux la clarté des chandelles, ces luminaires constituent un élément majeur de l’ameublement et de la décoration des appartements.
Les enroulements nerveux et pleins de vie de nos appliques dont le mouvement évoque celui de la flamme, l’asymétrie d’un dessin maitrisé, le décor de fleurs et de feuillages subtilement ajouré sont autant de caractéristiques d’un style rocaille pleinement affirmé à partir des années 1740.
Une paire similaire conservée au musée des Arts décoratifs à Paris est reproduite dans Connaissance des Arts, janvier 1961, p. 35, ill. 14.
Une autre paire est au Bayer, National Museum à Munich et reproduite dans Vergoldete Bronzen, vol. 1, p. 138.