Lot Essay
La forme de cette commode ainsi que ses ornementations en bronze doré nous permettent de la relier à un autre exemple présenté au musée des Arts Décoratifs en décembre 1955 lors de l’exposition Grands Ebénistes et Menuisiers Parisiens du XVIIIe siècle, cette commode fut ensuite vendue dans la collection Georges Heine chez Ader Picard Tajan à Paris, le 23 mars 1971, lot 105. Le même modèle, mais plus large, est illustré dans J. Nicolay, L'Art et la Manière des Maîtres Ebénistes au XVIIIe Siècle, Paris, 1956, fig.AH. Enfin, on atteste d’un modèle plus étroit mais présentant le même décor de bronzes dans la collection Champalimaud dispersée chez Christie’s à Londres les 6 et 7 juillet 2005, lot 25.
Topino se fit une spécialité des meubles légers enrichis de marqueteries à décor de fleurs ou de natures mortes naïves inspirées des bordures des paravents chinois. Il sous-traita pour des ébénistes marchands-merciers tels que Dautriche, Migeon ou encore Delorme. Ses bronzes étaient caractéristiques aussi, fondus par Viret, ciselés par Chamboin et Dubuisson et dorés par Bécard, Gérard et Vallet. Ayant eu très peu de clients privés comme en atteste son Journal des années 1771-1779, il cédait ses tables directement auprès des marchands pour une somme de l'ordre de 60 à 70 livres.
Topino se fit une spécialité des meubles légers enrichis de marqueteries à décor de fleurs ou de natures mortes naïves inspirées des bordures des paravents chinois. Il sous-traita pour des ébénistes marchands-merciers tels que Dautriche, Migeon ou encore Delorme. Ses bronzes étaient caractéristiques aussi, fondus par Viret, ciselés par Chamboin et Dubuisson et dorés par Bécard, Gérard et Vallet. Ayant eu très peu de clients privés comme en atteste son Journal des années 1771-1779, il cédait ses tables directement auprès des marchands pour une somme de l'ordre de 60 à 70 livres.