Lot Essay
Au sein de la statuaire libéro-ivoirienne, si l’on prend en considération toutes les traditions artistiques confondues, Dan, Mano, Toma ou autre, on ne rencontre que très peu des représentations de couples.
D’une qualité plastique variable, rares sont les œuvres qui, à l’intérieur de ce corpus exigu, s’imposent par leur force plastique. En ce sens, notre exemplaire est certainement celui qui se distingue par son unicité ; car, à la rareté de notre lot, s’ajoute avant tout sa remarquable qualité sculpturale : les deux figures se caractérisent ici par un haut degré de géométrisation et une nervosité plastique tout à fait singulière.
Pour ce qui est de l’attribution stylistique, on décèle dans l’angularité des visages, les caractéristiques de certains masques miniatures attribués aux Dan, mais aussi aux Mano. Ce même type de géométrisation est également présent dans certaines têtes sculptées ornant les manches de cuillers. Pour un exemple, voir Himmelheber, H., Die Kunst der Dan, Zurich, 1976, pp. 144-145 et 166, n° 119- 127 et 161.
Within the Liberian-Ivorian statuary, if one takes into consideration all the artistic traditions combined, Dan, Mano, Toma or other, one encounters only very few representations of couples.
Of variable plastic quality, there are few works that, within this limited corpus, stand out for their plastic strength. In this sense, our example is certainly the one that stands out in its uniqueness, because, in addition to the rarity of our lot, its sculptural quality is remarkable: the two figures are characterized by a high degree of geometrization and a singular plastic nervousness.
As for the stylistic attribution, the angularity of the faces reveals the characteristics of certain miniature masks attributed to the Dan, but also to the Mano. This same type of geometrization is also present in certain sculpted heads adorning the handles of spoons. For an example, see Himmelheber, H., Die Kunst der Dan, Zurich, 1976, pp. 144- 145 and 166, no. 119-127 and 161.
D’une qualité plastique variable, rares sont les œuvres qui, à l’intérieur de ce corpus exigu, s’imposent par leur force plastique. En ce sens, notre exemplaire est certainement celui qui se distingue par son unicité ; car, à la rareté de notre lot, s’ajoute avant tout sa remarquable qualité sculpturale : les deux figures se caractérisent ici par un haut degré de géométrisation et une nervosité plastique tout à fait singulière.
Pour ce qui est de l’attribution stylistique, on décèle dans l’angularité des visages, les caractéristiques de certains masques miniatures attribués aux Dan, mais aussi aux Mano. Ce même type de géométrisation est également présent dans certaines têtes sculptées ornant les manches de cuillers. Pour un exemple, voir Himmelheber, H., Die Kunst der Dan, Zurich, 1976, pp. 144-145 et 166, n° 119- 127 et 161.
Within the Liberian-Ivorian statuary, if one takes into consideration all the artistic traditions combined, Dan, Mano, Toma or other, one encounters only very few representations of couples.
Of variable plastic quality, there are few works that, within this limited corpus, stand out for their plastic strength. In this sense, our example is certainly the one that stands out in its uniqueness, because, in addition to the rarity of our lot, its sculptural quality is remarkable: the two figures are characterized by a high degree of geometrization and a singular plastic nervousness.
As for the stylistic attribution, the angularity of the faces reveals the characteristics of certain miniature masks attributed to the Dan, but also to the Mano. This same type of geometrization is also present in certain sculpted heads adorning the handles of spoons. For an example, see Himmelheber, H., Die Kunst der Dan, Zurich, 1976, pp. 144- 145 and 166, no. 119-127 and 161.