TABLE TAMBOUR D'EPOQUE TRANSITION
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TABLE TAMBOUR D'EPOQUE TRANSITION

ATTRIBUEE A CHARLES TOPINO, VERS 1760-1770

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TABLE TAMBOUR D'EPOQUE TRANSITION
ATTRIBUEE A CHARLES TOPINO, VERS 1760-1770
En placage de bois de rose, filets d'amarante et marqueterie d'érable sycomore et houx teinté, ornementation de bronze ciselé et doré associée, à décor d'architectures inscrites dans des paysages lacustres, les deux plateaux ornés d'un trophée de l'amour ceints d'une galerie ajourée, le tambour ouvrant par un rideau à lamelles découvrant quatre tiroirs, les pieds cambrés munis de roulettes, portant deux étiquettes inscrites Maurice Segoura ; les médaillons de marqueterie des plateaux associés, restaurations
H.: 78 cm. (30 3/4 in.) ; D.: 36 cm. (14 1/4 in.)
Provenance
Galerie Maurice Segoura, Paris.
Literature
Bibliographie comparative:
A. Pradère, Les Ébénistes Français de Louis XIV à la Révolution, Paris, 1989, p. 319
Special notice
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Further details
A LATE LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED TULIPWOOD, AMARANTH AND MAPLEWOOD MARQUETRY OCCASIONAL TABLE, ATTRIBUTED TO CHARLES TOPINO, CIRCA 1760-1770

Brought to you by

Camille de Foresta
Camille de Foresta Senior Specialist, Deputy Chairman of Christie's France

Lot Essay

Par son galbe élégant et ses fines marqueteries, la table que nous présentons ici a toutes les qualités pour être attribuée à Charles Topino.
Reçu maître en 1773, il fit de ce type de meuble léger et mobile l’une de ses spécialités. Les marqueteries à motif d'instruments d'écriture ou de trophées qu’il conçoit dans son atelier du faubourg Saint-Antoine, à l’image de la présente table tambour, deviennent emblématiques, lui attirant ainsi une importante clientèle, en France comme à l’étranger.
De plus, d'après son journal de bord qui nous est parvenu, on sait que Topino exécutait des ouvrages achevés et fournissait des panneaux de marqueterie de ce type à ses collègues marchands-ébénistes. (Voir A. Pradère, Les Ébénistes Français de Louis XIV à la Révolution, Paris, 1989, p. 319). De fait, il n'est pas inhabituel que certaines pièces soient dépourvues de l’estampille de Topino, laissant au marchand à qui il les a vendues la possibilité d’y apposer la leur.

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