Lot Essay
La Noyade de Britomartis est un sujet extrait de l’Histoire de Diane, un cycle de sept tapisseries commandées par Henri II pour les appartements du premier étage du Château d’Anet lors des travaux de reconstruction en 1549-1552. Ainsi l’histoire de la déesse est mise en parallèle avec la vie l’épouse d’Henri II, Diane de Poitiers.
Ici, la divinité grecque Britomartis, souhaitant rester vierge et solitaire, poursuivie par Minos, le roi crétois, qui veut l’emmener de force dans les bois, préfère finir noyée qu’abusée. Elle est récupérée par des pêcheurs qui la cachent dans leurs filets. Au premier plan sur le bord du rivage, Diane accompagnée d’un chien et de femmes, s’apprête à lui tendre la main pour l’aider à sortir de l’eau.
La pièce de tapisserie tissée de laine et de soie qui représente cet épisode est conservée au Metropolitan Museum of Art de New York (fig. 1 ; inv. 42.57.1 ; L’École de Fontainebleau, cat. exp., Paris, Grand Palais, 1972, n° 461, ill.).
Etienne Delaune (1518/19-1583) réalise, vers 1547-1548, une gravure avec différences où Minos est au premier plan sur la rive, les bras levés vers le ciel à la place de Diane sur le présent dessin (Histoire de Diane et Apollon, suite de six planches, Robert-Dumesnil, Le Peintre-Graveur Français, 1865, XI., n° 136).
Trois autres dessins pour cette même tenture, de style et de technique légèrement différents sont conservés au musée du Louvre avec une attribution qui a évoluée : autrefois donnés à Rosso Fiorentino, ils ont ensuite été attribués à Luca Penni par Louis Dimier (French Painting in the Sixteenth Century, Londres et New York, 1904, p. 115-116) et Sylvie Béguin (op. cit., 1972, sous le n° 139), à Jean Cousin le père puis à Charles Carmois (inv. 8741, 8742, 8743).
Ici, la divinité grecque Britomartis, souhaitant rester vierge et solitaire, poursuivie par Minos, le roi crétois, qui veut l’emmener de force dans les bois, préfère finir noyée qu’abusée. Elle est récupérée par des pêcheurs qui la cachent dans leurs filets. Au premier plan sur le bord du rivage, Diane accompagnée d’un chien et de femmes, s’apprête à lui tendre la main pour l’aider à sortir de l’eau.
La pièce de tapisserie tissée de laine et de soie qui représente cet épisode est conservée au Metropolitan Museum of Art de New York (fig. 1 ; inv. 42.57.1 ; L’École de Fontainebleau, cat. exp., Paris, Grand Palais, 1972, n° 461, ill.).
Etienne Delaune (1518/19-1583) réalise, vers 1547-1548, une gravure avec différences où Minos est au premier plan sur la rive, les bras levés vers le ciel à la place de Diane sur le présent dessin (Histoire de Diane et Apollon, suite de six planches, Robert-Dumesnil, Le Peintre-Graveur Français, 1865, XI., n° 136).
Trois autres dessins pour cette même tenture, de style et de technique légèrement différents sont conservés au musée du Louvre avec une attribution qui a évoluée : autrefois donnés à Rosso Fiorentino, ils ont ensuite été attribués à Luca Penni par Louis Dimier (French Painting in the Sixteenth Century, Londres et New York, 1904, p. 115-116) et Sylvie Béguin (op. cit., 1972, sous le n° 139), à Jean Cousin le père puis à Charles Carmois (inv. 8741, 8742, 8743).