拍品专文
Ce tableau d’Abel Grimmer (vers 1575-vers 1619) fait écho au célèbre Paysage d'hiver avec patineurs et trappe aux oiseaux de Pieter Brueghel l’Ancien (vers 1525-1569), datée de 1565 et conservée aux musées royaux des beaux-arts de Bruxelles (no. inv. 8274). Sous son influence, la dynastie anversoise des Brueghel reprit ce sujet désormais célèbre, le rendant encore plus populaire.
Derrière cette scène hivernale a priori banale d’un village du Nord, la trappe aux oiseaux, en bas à droite de la composition, pouvant à tout moment être actionnée par l’oiseleur caché dans une des maisons, rappelle la fragilité du destin de chacun, tout comme les plaisirs de l’étang gelé sur lequel s’aventurent des patineurs.
Nous sommes donc bien en présence d’une peinture, non pas de paysage, mais de vanité, à laquelle Abel Grimmer a donné, pour citer Reine de Bertier de Sauvigny, "son style personnel". Le comparant à La trappe aux oiseaux de Jan Brueghel le Jeune (1601-1678), Bertier de Sauvigny relève dans notre tableau – qu’elle avait prévu d’inclure dans l’addendum au catalogue raisonné de Jacob et Abel Grimmer avant sa morte – des couleurs savamment nuancées et un dessin plus simple, avec des arbres aux branches moins enchevêtrées.
On retrouve cette image breughélienne à diverses reprises dans l’œuvre de Grimmer, avec quelques variantes. Bertier de Sauvigny cite entre autres un Paysage d’hiver, conservé dans une collection particulière, avec une coupe de bois dans la partie inférieure droite, et un tableau de l’Hiver avec Fuite en Égypte, la scène religieuse remplaçant le piège à oiseaux (R. de Bertier de Sauvigny, Jacob et Abel Grimmer. Catalogue raisonné, Bruxelles, 1991, "Tableaux d’hivers", n°12 et 18).
Une copie du certificat d'authenticité rédigé par Reine de Bertier de Sauvigny en date du 28 septembre 2003 sera remise à l'acquéreur du tableau.
Derrière cette scène hivernale a priori banale d’un village du Nord, la trappe aux oiseaux, en bas à droite de la composition, pouvant à tout moment être actionnée par l’oiseleur caché dans une des maisons, rappelle la fragilité du destin de chacun, tout comme les plaisirs de l’étang gelé sur lequel s’aventurent des patineurs.
Nous sommes donc bien en présence d’une peinture, non pas de paysage, mais de vanité, à laquelle Abel Grimmer a donné, pour citer Reine de Bertier de Sauvigny, "son style personnel". Le comparant à La trappe aux oiseaux de Jan Brueghel le Jeune (1601-1678), Bertier de Sauvigny relève dans notre tableau – qu’elle avait prévu d’inclure dans l’addendum au catalogue raisonné de Jacob et Abel Grimmer avant sa morte – des couleurs savamment nuancées et un dessin plus simple, avec des arbres aux branches moins enchevêtrées.
On retrouve cette image breughélienne à diverses reprises dans l’œuvre de Grimmer, avec quelques variantes. Bertier de Sauvigny cite entre autres un Paysage d’hiver, conservé dans une collection particulière, avec une coupe de bois dans la partie inférieure droite, et un tableau de l’Hiver avec Fuite en Égypte, la scène religieuse remplaçant le piège à oiseaux (R. de Bertier de Sauvigny, Jacob et Abel Grimmer. Catalogue raisonné, Bruxelles, 1991, "Tableaux d’hivers", n°12 et 18).
Une copie du certificat d'authenticité rédigé par Reine de Bertier de Sauvigny en date du 28 septembre 2003 sera remise à l'acquéreur du tableau.