Lot Essay
Une diseuse de bonne aventure se penche sur la main d’un jeune homme pour lire les lignes inscrites dans sa paume tandis qu’une lueur maline miroite dans ses yeux qu’elle lève vers lui. Le regard tendre du jeune homme évoque peut-être une histoire amoureuse dont il souhaite connaître la fin.
Cette toile de Charles-Antoine Coypel (1694-1752) fut redécouverte en 2000 après avoir perdu sa trace pendant presque deux siècles. Thierry Lefrançois, l’auteur du catalogue raisonné, a confirmé l’attribution au peintre au moment de sa vente à New York en 2000 (voir T. Lefrançois, Paris, 1994, op. cit. supra). A cette époque, il l’a également identifié comme étant probablement le tableau de la collection de Lalive de Jully, décrit dans l’œuvre de Mariette (P.-J. Mariette, 1764, op. cit. supra) et dans la catalogue de sa vente en 1770 dans lequel il est intitulé "Une Bohémienne". Or, la description du tableau dans ce dernier spécifie qu’il présente une "tête de nègre" entre les deux personnages principaux. Bien que l’on voie ici l’esquisse de cette tierce personne, il n’est pas certain que notre tableau soit celui de la collection de Lalive de Jully car il existe une autre version du tableau dans laquelle cette figure est plus nettement définie.
Le sujet de la diseuse de bonne aventure tient une position notable dans l’œuvre de Coypel. A l’âge de douze ans, en 1706, il exécute sa première eau-forte présentant elle aussi un homme avide de connaître son futur auprès de deux bohémiennes. Le jeune élève dédie cette gravure à son oncle, Augustin Bidaud.
Cette toile de Charles-Antoine Coypel (1694-1752) fut redécouverte en 2000 après avoir perdu sa trace pendant presque deux siècles. Thierry Lefrançois, l’auteur du catalogue raisonné, a confirmé l’attribution au peintre au moment de sa vente à New York en 2000 (voir T. Lefrançois, Paris, 1994, op. cit. supra). A cette époque, il l’a également identifié comme étant probablement le tableau de la collection de Lalive de Jully, décrit dans l’œuvre de Mariette (P.-J. Mariette, 1764, op. cit. supra) et dans la catalogue de sa vente en 1770 dans lequel il est intitulé "Une Bohémienne". Or, la description du tableau dans ce dernier spécifie qu’il présente une "tête de nègre" entre les deux personnages principaux. Bien que l’on voie ici l’esquisse de cette tierce personne, il n’est pas certain que notre tableau soit celui de la collection de Lalive de Jully car il existe une autre version du tableau dans laquelle cette figure est plus nettement définie.
Le sujet de la diseuse de bonne aventure tient une position notable dans l’œuvre de Coypel. A l’âge de douze ans, en 1706, il exécute sa première eau-forte présentant elle aussi un homme avide de connaître son futur auprès de deux bohémiennes. Le jeune élève dédie cette gravure à son oncle, Augustin Bidaud.