Lot Essay
Cette plaque du Baiser de Judas, anciennement donnée à l’entourage de Jean Court, se rapproche par son dessin et sa technique des productions de Pierre Reymond et de son atelier.
Le choix des couleurs dans les tons bleus et violets, la qualité du traitement des visages, des drapés, des cheveux, notamment ceux du Christ et de saint Pierre qui coupe l’oreille de Malchus, permettent de mettre en parallèle notre plaque avec celle, de dimensions exactement similaires, représentant Le Lavement des pieds de l’ancienne collection d’Edme-Antoine Durand (1768-1835) conservée au musée du Louvre (voir fig. 1, inv. MR 2532 et N 1311). Il est possible qu’elle ait donc fait partie d’un cycle plus large autour de La Passion du Christ commandité afin d’orner un retable aujourd’hui démantelé comme celui toujours exposé dans la chapelle du château d’Écouen (inv. OA 1313). La composition du Baiser de Judas, tout comme celles des plaques du Louvre et d’Écouen, est à relier avec les gravures de la Passion d’après Albrecht Dürer.
Le choix des couleurs dans les tons bleus et violets, la qualité du traitement des visages, des drapés, des cheveux, notamment ceux du Christ et de saint Pierre qui coupe l’oreille de Malchus, permettent de mettre en parallèle notre plaque avec celle, de dimensions exactement similaires, représentant Le Lavement des pieds de l’ancienne collection d’Edme-Antoine Durand (1768-1835) conservée au musée du Louvre (voir fig. 1, inv. MR 2532 et N 1311). Il est possible qu’elle ait donc fait partie d’un cycle plus large autour de La Passion du Christ commandité afin d’orner un retable aujourd’hui démantelé comme celui toujours exposé dans la chapelle du château d’Écouen (inv. OA 1313). La composition du Baiser de Judas, tout comme celles des plaques du Louvre et d’Écouen, est à relier avec les gravures de la Passion d’après Albrecht Dürer.