CHARLES-ANTOINE COYPEL (PARIS 1694-1752)
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CHARLES-ANTOINE COYPEL (PARIS 1694-1752)

La diseuse de bonne aventure

Details
CHARLES-ANTOINE COYPEL (PARIS 1694-1752)
La diseuse de bonne aventure
huile sur toile, sur sa toile d'origine
81,1 x 64,7 cm. (31.15⁄16 x 25 ½ in.)
Provenance
Peut-être collection d'Ange Laurent Lalive de Jully (1725-1779), Paris, 1764 (dans la 'Première pièce sur la Cour' (P.-J. Mariette, 1764, op. cit. infra)) ; sa vente, Paris, 2-14 mai 1770, lot 81 (comme 'Charles Coypel') ; d'où peut-être acquis par 'Métra p. la Czarine' pour 160 [liv] (selon une annotation dans le Catalogue historique du cabinet de peinture et sculpture françoise, de M. de Lalive conservé dans les collections Jacques Doucet à la Bibliothèque de l'Institut National d'Histoire de l'Art) ou 'Hebert' (selon une annotation dans le catalogue de vente de 1770 conservé dans les collections Jacques Doucet à la Bibliothèque de l'Institut National d'Histoire de l'Art).
Peut-être vente anonyme, hôtel Drouot, Paris, (Me Bellier), 1er juin 1931, lot 55 (comme 'atelier de Carle Vanloo').
Vente anonyme, Sotheby's, New York, 2 février 2018, lot 230.
Collection particulière européenne.
Literature
Peut-être P.-J. Mariette, Catalogue historique du cabinet de peinture et sculpture françoise, de M. de Lalive, Paris, 1764, pp. 14-15.
Peut-être M. Hébert, Dictionnaire pittoresque et historique, ou Description d'Architecture, Peinture, Sculpture [...] de Paris, Versailles, Marly [...], Paris, 1766, I, p. 118.
Peut-être C. Blanc, Histoire des peintres de toutes les écoles. École française, Paris, 1865, II, p. 8.
Peut-être L. Courajod, Livre-journal de Lazare Duvaux, marchand-bijoutier ordinaire du roy 1748-1758, Paris, 1873, I, p. 281.
Peut-être A. Siret, Dictionnaire historique et raisonné des peintres de toutes les écoles depuis l'origine de la peinture jusqu'à nos jours, Bruxelles, Paris-Leipzig-Londres, 1883 (troisième édition originale), I, p. 238.
Peut-être R. James, Painters and their works: a dictionary of great artists, who are not now alive, giving their names, lives and the prices paid for their works at auction, Londres, 1896, I, p. 247.
Peut-être H. Mireur, Dictionnaire des ventes d'art faites en France et à l'Étranger pendant les XVIIIe et XIXe siècles, Paris, 1902, II, p. 305 (erronément repris sous 'Charles-Louis Coypel').
Peut-être I. Jamieson, Charles-Antoine Coypel. Premier Peintre de Louis XV et Auteur Dramatique (1694-1752). Sa vie et son oeuvre artistique et littéraire d'après des documents inédits, suivies d'une de ses comédies inédites, Paris, 1930, p. 2, sous la note 1.
Peut-être C. B. Bailey, Ange-Laurent De La Live De Jully: a Facsimile Reprint of the Catalogue Historique (1764) and the Catalogue Raisonné des Tableaux (March 5, 1770), New York, 1988, pp. 14-15 (catalogue de 1764) et p. 42 (catalogue de 1770).
Peut-être T. Lefrançois, Charles Coypel. Peintre du roi (1694-1752), Paris, 1994, p. 398, n°P. 377 (comme 'perdu').
Further details
CHARLES-ANTOINE COYPEL, THE FORTUNE TELLER, OIL ON CANVAS, UNLINED

Here a fortune-teller leans over a young man's hand to read the lines on his palm, a mischievous glint shimmers in the eyes she raises to his face. The young man's comparatively tender gaze may evoke a love story whose end he wishes to know. This subject holds a notable position in Charles-Antoine Coypel’s (1694-1752) work. At the age of twelve, in 1706, he produced his first etching, also showing a man eagerly learning his future from two gypsy women. The young pupil dedicated this etching to his uncle, Augustin Bidaud.

The history of the present painting remains unclear. There are two known versions of the subject, as well as a preparatory drawing of the two main characters. The latter, now in a private collection, is signed by Coypel. The other version of the painting, formerly in the Collection of J.E. Safra, bears the signature of Carle van Loo (1705-1765), which was evidently added at a later date. Thierry Lefrançois, author of the catalogue raisonné, confirmed the attribution to Coypel at the time of th sale of the former Safra painting in New York in 2000.

At that time, the Safra painting was also identified as likely being that which belonged to the great collector Ange-Laurent Lalive de Jully, Marquis de Removille (1725-1779), described in Mariette's work (P.-J. Mariette, 1764, op. cit. supra) and in the catalogue of his sale in 1770, in which it was entitled 'Une Bohémienne'. However, two clues indicate that it is more likely that the Lalive de Jully version is the present painting. Firstly, the dimensions given in the 1764 catalogue, 'two feet six and a half inches high and two feet wide' (Ibid, pp. 14-15), correspond more precisely to this version than to the one in the Safra collection. And secondly because the description of the painting in the 1770 catalogue specifies that a black person appeared between the two main figures. Although the Safra version shows a sketch of this third person, this figure is more clearly defined in the present version of the painting.

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Olivia Ghosh
Olivia Ghosh Associate Specialist

Lot Essay

Une diseuse de bonne aventure se penche sur la main d’un jeune homme pour lire les lignes inscrites dans sa paume tandis qu’une lueur maline miroite dans ses yeux qu’elle lève vers lui. Le regard tendre du jeune homme évoque peut-être une histoire amoureuse dont il souhaite connaître la fin. Ce sujet tient une position notable dans l’œuvre de Charles-Antoine Coypel (1694-1752). A l’âge de douze ans, en 1706, il exécute sa première eau-forte présentant elle aussi un homme avide de connaître son futur auprès de deux bohémiennes. Le jeune élève dédie cette gravure à son oncle, Augustin Bidaud.

L’histoire de cette toile reste confuse. Du sujet il existe deux versions connues, ainsi qu’un dessin préparatoire des deux personnages principaux. Ce dernier, actuellement dans une collection particulière, est signé par Coypel. L’autre version du tableau, auparavant dans la Collection de J.E. Safra, porte une signature rapportée de Carle van Loo (1705-1765), mais Thierry Lefrançois, l’auteur du catalogue raisonné, a confirmé l’attribution à Coypel au moment de sa vente à New York en 2000.

A cette époque, le tableau Safra a également été identifié comme étant probablement le tableau qui appartenait au grand collectionneur Ange-Laurent Lalive de Jully, Marquis de Removille (1725-1779) décrit dans l’œuvre de Mariette (P.-J. Mariette, 1764, op. cit. supra) et dans la catalogue de sa vente en 1770 dans lequel il est intitulé Une Bohémienne. Or, deux indices nous indiquent qu’il est plus probable que la version Lalive de Jully soit le tableau ci-présent. Premièrement, les dimensions reprises dans le catalogue de 1764 ‘deux pieds six pouces et demi de haut sur deux pieds de large’ (Ibid, pp. 14-15 ), correspondent plus précisément à notre exemplaire qu’à celui de la collection Safra. Et secondement parce que la description du tableau dans la catalogue de 1770 spécifie qu’il présente une personne noire entre les deux personnages principaux. Bien que l’on aperçoive dans la version Safra l’esquisse de cette tierce personne, cette figure est plus nettement définie dans notre version du tableau.

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