拍品專文
Au début du XVIe siècle, le culte de l’Antiquité et l’attrait maniériste pour les matériaux précieux insuffla une renaissance des œuvres de pierres dures à Florence et à Rome.
Mais les ateliers romains se distinguent rapidement des florentins par leurs marqueteries aux motifs géométriques inspirés de l’opus sectile antique, retrouvé sur les pavements et placages muraux exhumés dans les ruines romaines. Ces cabinets étaient réalisés par les plus grands ébénistes de Rome, comme Giacomo Herman, qui réalisait des pièces pour le Pape et l’Empereur. Cet œuvre revêt ainsi toutes les caractéristiques des cabinets romains du XVIIe siècle : une forme fortement architecturée, parfois inspirée de l’architecture des églises romaines de l’époque, et des plaques d’incrustations de lapis lazuli, agate et jaspe dessinant des cartouches baroques, créant un effet de vitrail et contrastant avec l’ébène. Plutôt que de prendre des formes figuratives, comme à Florence, les marqueteries romaines subliment la beauté naturelle des pierres dures. Souvent destinés à orner les cabinets de curiosité de riches collectionneurs (studioli), ces cabinets étaient également vendus des années plus tard comme souvenirs du Grand Tour, le traditionnel voyage culturel entrepris par les riches collectionneurs anglais dans plusieurs pays d’Europe.
Un cabinet similaire, dit "Castle Howard Cabinet", est conservé au Fitzwilliam Museum à Cambridge (inv.M.12 & A-2016) (fig.1). Un cabinet comparable a été vendu chez Christie's à Londres le 3 novembre 2016 (lot 386), et deux autres chez Sotheby's à Londres, l'un de la collection des ducs de Northumberland, le 9 juillet 2014 (lot 4) ; l'autre le 6 juillet 2011 (lot 3).
Mais les ateliers romains se distinguent rapidement des florentins par leurs marqueteries aux motifs géométriques inspirés de l’opus sectile antique, retrouvé sur les pavements et placages muraux exhumés dans les ruines romaines. Ces cabinets étaient réalisés par les plus grands ébénistes de Rome, comme Giacomo Herman, qui réalisait des pièces pour le Pape et l’Empereur. Cet œuvre revêt ainsi toutes les caractéristiques des cabinets romains du XVIIe siècle : une forme fortement architecturée, parfois inspirée de l’architecture des églises romaines de l’époque, et des plaques d’incrustations de lapis lazuli, agate et jaspe dessinant des cartouches baroques, créant un effet de vitrail et contrastant avec l’ébène. Plutôt que de prendre des formes figuratives, comme à Florence, les marqueteries romaines subliment la beauté naturelle des pierres dures. Souvent destinés à orner les cabinets de curiosité de riches collectionneurs (studioli), ces cabinets étaient également vendus des années plus tard comme souvenirs du Grand Tour, le traditionnel voyage culturel entrepris par les riches collectionneurs anglais dans plusieurs pays d’Europe.
Un cabinet similaire, dit "Castle Howard Cabinet", est conservé au Fitzwilliam Museum à Cambridge (inv.M.12 & A-2016) (fig.1). Un cabinet comparable a été vendu chez Christie's à Londres le 3 novembre 2016 (lot 386), et deux autres chez Sotheby's à Londres, l'un de la collection des ducs de Northumberland, le 9 juillet 2014 (lot 4) ; l'autre le 6 juillet 2011 (lot 3).