Lot Essay
Cette figure en terre cuite, représentée debout et tenant une guirlande de fleurs, pourrait être celle de la divinité agraire Flore, dont le rôle principal est de protéger la fleuraison des céréales et des arbres fruitiers. Monogrammée ‘C’ au revers et datée ‘1745’, elle est à rapprocher des productions de Guillaume I Coustou (1677-1746) et Guillaume II Coustou (1716-1777).
Guillaume I Coustou naît à Lyon. Il est le fils de François Coustou, maître menuisier, et de Claudine Coysevox, sœur du sculpteur Antoine Coysevox (1640-1720). Une fois installé à Paris, Guillaume I Coustou entre dans l’atelier de son oncle Coysevox. Après avoir remporté, à l’ancienne École académique, le premier prix de sculpture en 1697, il se rend à Rome où il est employé par Pierre II Legros (1666-1719) pour travailler sur la sculpture du bas-relief de Saint-Louis de Gonzague dans l’église Saint-Ignace. De retour en France, il est reçu académicien en 1704. Il est nommé professeur en 1715, recteur en 1733 et finalement directeur entre 1735 et 1738. Il est mentionné pour la première fois en 1707 dans les comptes des bâtiments du roi, année au cours de laquelle il collabore à la décoration de la chapelle du château de Versailles. Par la suite, il travaille à Trianon et exécute de nombreuses figures pour le parc de Marly. À Paris, il orne notamment de ses œuvres le portail des Invalides, le Palais-Bourbon ou encore la grande Chambre du Parlement au palais de Justice.
Son fils, Guillaume II Coustou, naît à Paris en 1716. Il remporte le premier prix de sculpture en 1735 et obtient un brevet d’élève sculpteur à l’Académie de France à Rome. Il passera cinq ans dans cette ville avant de revenir à Paris en 1740. Il travailla au Louvre, à l’hôtel des Ambassadeurs extraordinaires, à la Samaritaine, à l’église Sainte-Geneviève et aux Écoles de Droit. Il réalise également un bas-relief en bronze, placé dans la chapelle de Versailles, et il travaille pour les châteaux de Bellevue, de Crécy, de Choisy, de Compiègne et de Saint-Hubert.
Guillaume I Coustou naît à Lyon. Il est le fils de François Coustou, maître menuisier, et de Claudine Coysevox, sœur du sculpteur Antoine Coysevox (1640-1720). Une fois installé à Paris, Guillaume I Coustou entre dans l’atelier de son oncle Coysevox. Après avoir remporté, à l’ancienne École académique, le premier prix de sculpture en 1697, il se rend à Rome où il est employé par Pierre II Legros (1666-1719) pour travailler sur la sculpture du bas-relief de Saint-Louis de Gonzague dans l’église Saint-Ignace. De retour en France, il est reçu académicien en 1704. Il est nommé professeur en 1715, recteur en 1733 et finalement directeur entre 1735 et 1738. Il est mentionné pour la première fois en 1707 dans les comptes des bâtiments du roi, année au cours de laquelle il collabore à la décoration de la chapelle du château de Versailles. Par la suite, il travaille à Trianon et exécute de nombreuses figures pour le parc de Marly. À Paris, il orne notamment de ses œuvres le portail des Invalides, le Palais-Bourbon ou encore la grande Chambre du Parlement au palais de Justice.
Son fils, Guillaume II Coustou, naît à Paris en 1716. Il remporte le premier prix de sculpture en 1735 et obtient un brevet d’élève sculpteur à l’Académie de France à Rome. Il passera cinq ans dans cette ville avant de revenir à Paris en 1740. Il travailla au Louvre, à l’hôtel des Ambassadeurs extraordinaires, à la Samaritaine, à l’église Sainte-Geneviève et aux Écoles de Droit. Il réalise également un bas-relief en bronze, placé dans la chapelle de Versailles, et il travaille pour les châteaux de Bellevue, de Crécy, de Choisy, de Compiègne et de Saint-Hubert.