Lot Essay
« C’est tout de même plus facile d’avoir une sculpture dans un appartement qu’un vrai mouton. Et c’est encore mieux si on peut s’asseoir dessus. » (François-Xavier Lalanne cité dans D. Marchesseau, Les Lalanne, Flammarion, 1998, p. 36)
Animal récurrent du bestiaire fantastique de François-Xavier Lalanne, Mouton de pierre réalisé à partir d’un matériau évoquant la couleur de la laine et la rigidité de la pierre illustre l’approche sémantique de François-Xavier Lalanne. Le motif animal s’inscrit comme un élément incontournable du vocabulaire de l’artiste, en effet le monde animal offre « un répertoire infini de formes liées à une symbolique universelle. Les enfants comme les adultes peuvent y être sensibles. » (François-Xavier Lalanne cité dans D. Marchesseau, Les Lalanne, Flammarion, Paris, 1998, p. 38).
Coulé en un bloc monolithique de béton à découpe de nuage, Mouton de Pierre traduit l’équilibre des volumes et la justesse du trait qui fondent la recherche plastique de François-Xavier Lalanne. C’est en 1949, alors gardien au Musée du Louvre, que François-Xavier Lalanne fréquente le département des antiquités orientales et apprend à lire une œuvre d’art. Inspiré par la statuaire antique des œuvres venues d’Egypte, de Rome et de Mésopotamie il développe les prémices de son vocable formel. L’idée d’établir un contact physique avec la pierre lui permet d’en saisir toutes les nuances, « Le mardi, lorsque le musée était fermé, dit-il, je ne pouvais résister à la tentation de chevaucher le bœuf Apis » (François-Xavier Lalanne cité dans D. Abadie, Lalanne(s) , Flammarion, Paris, p. 303.), préfigurant ses moutons qui à leur tour invitent le spectateur au toucher.
Les moutons, omniprésents dans la carrière de François-Xavier Lalanne, apparaissent publiquement pour la première fois en 1966 au Salon de la Jeune peinture au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris. Vingt-quatre ovidés de laine font alors sensation, présentés sous le titre Pour Polyphème, évoquant avec fantaisie la mythologie grecque et le passage dans lequel Ulysse et ses compagnons échappent à la caverne du cyclope Polyphème en se dissimulant sous des moutons. A cette première génération d’ovins succèdent les Moutons de pierre. Réalisés en 1979 pour le lycée professionnel d'Agen-Foulayronnes, ces moutons en pierre époxy et bronze sont destinés à s’épanouir à l’extérieur. Une nouvelle vague de moutons distincts par leur morphologie naissent en 1988. Créés pour la salle d’ethnographie du Musée de la Vallée à Barcelonnette consacrée à la transhumance, ces moutons sont ainsi nommés Moutons Transhumants. Un bélier, une brebis et un agneau complèteront une dernière variation des moutons en pierre à la fin des années 90 sous l’appellation Les nouveaux moutons.
Rare version en aluminium des Mouton de pierre, l’œuvre présentée ici fait partie des premiers exemplaires réalisés par l’artiste. François-Xavier Lalanne sculpte le rêve et l’invite dans l’espace domestique, « (...) Et puis, les moutons dans un appartement parisien, c’est un peu ‘la campagne à Paris’ ». (François-Xavier Lalanne cité dans D. Marchesseau, Les Lalanne, Flammarion, 1998, p. 36)
Animal récurrent du bestiaire fantastique de François-Xavier Lalanne, Mouton de pierre réalisé à partir d’un matériau évoquant la couleur de la laine et la rigidité de la pierre illustre l’approche sémantique de François-Xavier Lalanne. Le motif animal s’inscrit comme un élément incontournable du vocabulaire de l’artiste, en effet le monde animal offre « un répertoire infini de formes liées à une symbolique universelle. Les enfants comme les adultes peuvent y être sensibles. » (François-Xavier Lalanne cité dans D. Marchesseau, Les Lalanne, Flammarion, Paris, 1998, p. 38).
Coulé en un bloc monolithique de béton à découpe de nuage, Mouton de Pierre traduit l’équilibre des volumes et la justesse du trait qui fondent la recherche plastique de François-Xavier Lalanne. C’est en 1949, alors gardien au Musée du Louvre, que François-Xavier Lalanne fréquente le département des antiquités orientales et apprend à lire une œuvre d’art. Inspiré par la statuaire antique des œuvres venues d’Egypte, de Rome et de Mésopotamie il développe les prémices de son vocable formel. L’idée d’établir un contact physique avec la pierre lui permet d’en saisir toutes les nuances, « Le mardi, lorsque le musée était fermé, dit-il, je ne pouvais résister à la tentation de chevaucher le bœuf Apis » (François-Xavier Lalanne cité dans D. Abadie, Lalanne(s) , Flammarion, Paris, p. 303.), préfigurant ses moutons qui à leur tour invitent le spectateur au toucher.
Les moutons, omniprésents dans la carrière de François-Xavier Lalanne, apparaissent publiquement pour la première fois en 1966 au Salon de la Jeune peinture au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris. Vingt-quatre ovidés de laine font alors sensation, présentés sous le titre Pour Polyphème, évoquant avec fantaisie la mythologie grecque et le passage dans lequel Ulysse et ses compagnons échappent à la caverne du cyclope Polyphème en se dissimulant sous des moutons. A cette première génération d’ovins succèdent les Moutons de pierre. Réalisés en 1979 pour le lycée professionnel d'Agen-Foulayronnes, ces moutons en pierre époxy et bronze sont destinés à s’épanouir à l’extérieur. Une nouvelle vague de moutons distincts par leur morphologie naissent en 1988. Créés pour la salle d’ethnographie du Musée de la Vallée à Barcelonnette consacrée à la transhumance, ces moutons sont ainsi nommés Moutons Transhumants. Un bélier, une brebis et un agneau complèteront une dernière variation des moutons en pierre à la fin des années 90 sous l’appellation Les nouveaux moutons.
Rare version en aluminium des Mouton de pierre, l’œuvre présentée ici fait partie des premiers exemplaires réalisés par l’artiste. François-Xavier Lalanne sculpte le rêve et l’invite dans l’espace domestique, « (...) Et puis, les moutons dans un appartement parisien, c’est un peu ‘la campagne à Paris’ ». (François-Xavier Lalanne cité dans D. Marchesseau, Les Lalanne, Flammarion, 1998, p. 36)