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Peint pour le Prix de Rome, le concours organisé chaque année par l’Académie royale de peinture et de sculpture, Achille donnant à Nestor le Prix de la Sagesse vaut à Charles-Philippe Auguste Larivière (1798-1876) la Médaille d’or en 1820.
Le sujet vient du 23e livre de l’Illiade de Homère. Après la mort de Patrocle, ami d’Achille, le guerrier légendaire ne veut pas enterrer son cadavre en raison de l’amour qu’il portait à son confident. Or le spectre de Patrocle vient à lui dans un rêve réclamant des obsèques dignes du compagnon d’un prince de Grèce afin que son âme puisse rejoindre l’Hadès. Achille procède alors aux funérailles et organise des jeux funéraires en son honneur. Après avoir remis les prix aux vainqueurs des épreuves physiques, il lui reste une urne à deux anses qu’il donne au roi Nestor, trop vieux pour se mesurer aux autres mais qui mérite de par sa sagesse d’être honoré. Le vieux roi accepte l’urne en disant 'J'accepte ce présent avec joie, et mon cœur se réjouit de ce que tu te sois souvenu de moi qui te suis bienveillant, et de ce que tu m'aies honoré, comme il est juste qu'on m'honore parmi les Argiens. Que les Dieux, en retour, te comblent de leurs grâces !'.
Comme la plupart des autres participants au Prix de Rome en 1820, Larivière met au centre de la composition Achille et Nestor. Entre ces deux personnages se trouve un des fils de Nestor, en tout probabilité Antiloque, un des prétendants originaux d’Hélène. La personnage assis à droite est Agamemnon, roi des rois de toute la Grèce, et la personne qui nous tourne le dos à gauche est probablement son frère, Ménélas, mari d’Hélène.
Ce moment touchant se trouve être un sujet parfaitement adapté au Prix de Rome. Nous pouvons voir dans la figure d’Achille qui rend hommage à la sagesse de son aîné, le jeune artiste qui honore son maître en lui présentant son morceau de concours.
Le sujet vient du 23e livre de l’Illiade de Homère. Après la mort de Patrocle, ami d’Achille, le guerrier légendaire ne veut pas enterrer son cadavre en raison de l’amour qu’il portait à son confident. Or le spectre de Patrocle vient à lui dans un rêve réclamant des obsèques dignes du compagnon d’un prince de Grèce afin que son âme puisse rejoindre l’Hadès. Achille procède alors aux funérailles et organise des jeux funéraires en son honneur. Après avoir remis les prix aux vainqueurs des épreuves physiques, il lui reste une urne à deux anses qu’il donne au roi Nestor, trop vieux pour se mesurer aux autres mais qui mérite de par sa sagesse d’être honoré. Le vieux roi accepte l’urne en disant 'J'accepte ce présent avec joie, et mon cœur se réjouit de ce que tu te sois souvenu de moi qui te suis bienveillant, et de ce que tu m'aies honoré, comme il est juste qu'on m'honore parmi les Argiens. Que les Dieux, en retour, te comblent de leurs grâces !'.
Comme la plupart des autres participants au Prix de Rome en 1820, Larivière met au centre de la composition Achille et Nestor. Entre ces deux personnages se trouve un des fils de Nestor, en tout probabilité Antiloque, un des prétendants originaux d’Hélène. La personnage assis à droite est Agamemnon, roi des rois de toute la Grèce, et la personne qui nous tourne le dos à gauche est probablement son frère, Ménélas, mari d’Hélène.
Ce moment touchant se trouve être un sujet parfaitement adapté au Prix de Rome. Nous pouvons voir dans la figure d’Achille qui rend hommage à la sagesse de son aîné, le jeune artiste qui honore son maître en lui présentant son morceau de concours.