.jpg?w=1)
.jpg?w=1)
Sous le ciel de l'Ouest, "Le retour de Joe-la-Gâchette"
Details
MORRIS (1923-2001)
Sous le ciel de l'Ouest, "Le retour de Joe-la-Gâchette"
Dupuis. 1952
Encre de Chine et crayons de couleur sur papier pour la planche 1 de la première histoire publiée dans l'album.
44,7 x 33,6 cm. Signée en bas dans la dernière case.
47,6 x 35 cm pour la feuille.
Première planche de l’épisode « Le retour de Joe-la-Gâchette », prépublié dans Spirou (du n°602 du 27 octobre 1949 au n°618 du 16 février 1950). Parution en album (n°4) en 1952.
Dans Le Journal de Spirou, les aventures de Lucky Luke se poursuivent sans interruption : à peine l’épisode « Cigarette Caesar » terminé dans le n°601, voici que débute, dès la semaine suivante, « Le retour de Joe-la-Gâchette ». Lucky affronte ici un autre genre de bandit : le « faux-jeton », qui ne va pas hésiter à lui faucher son cher compagnon Jolly Jumper dans l’espoir de gagner une lucrative « steeple-chase » …
Si, à la création de son personnage, Morris a pu profiter de l’aide de son frère aîné Louis de Bevere (c’est lui qui, par exemple, lui suggère d’utiliser les allitérations pour baptiser son cowboy et son cheval, d’où LU-cky LU-ke et JO-lly JUM- per), il est, dans les premières années, l’unique scénariste de ses histoires. La plupart de ses récits occupent une vingtaine de planches et suivent une trame assez simple. C’est encore le cas avec ce « Joe-la-Gâchette ».
Cela s’explique par le fait que Morris a d’abord envie de se focaliser sur son dessin: comment atteindre l’efficacité et la lisibilité maximale ? Même s’il n’a jamais été influencé par le graphisme de Hergé (il a plutôt été biberonné aux comics comme le Popeye de Segar), Morris voue une grande admiration au père de Tintin, et à ce que l'on baptisera bien plus tard sa fameuse « ligne claire ».
In "Le Journal de Spirou", the adventures of Lucky Luke continue uninterrupted: no sooner has the episode "Cigarette Caesar" ended in issue no. 601 that the following week sees the start of "Le retour de Joe-la-Gâchette" ("The Return of Trigger Joe"). Here, Lucky is up against a different kind of bandit: the "phoney" kind, who won't hesitate to steal Lucky's beloved companion, Jolly Jumper, in the hope of winning a lucrative steeplechase...
Although Morris received some help from his older brother Louis De Bevere when he created his character - it was Louis, for example, who suggested that he use alliteration in naming his cowboy and horse, hence LU-cky LU-ke and JO-lly JUM-per - he was, in the early years, the sole author of his stories. Most of them were around twenty pages long and followed a fairly simple framework. This was certainly true of "Joe-la-Gâchette".
Morris made it like so because his primary focus was on the drawing element. How could he achieve maximum efficiency and readability? Although he had never really been influenced by Hergé's drawings (he was much more raised on comics such as Segar's "Popeye") Morris had great admiration for the creator of Tintin and what would later be known as his famous “Ligne claire”.
Sous le ciel de l'Ouest, "Le retour de Joe-la-Gâchette"
Dupuis. 1952
Encre de Chine et crayons de couleur sur papier pour la planche 1 de la première histoire publiée dans l'album.
44,7 x 33,6 cm. Signée en bas dans la dernière case.
47,6 x 35 cm pour la feuille.
Première planche de l’épisode « Le retour de Joe-la-Gâchette », prépublié dans Spirou (du n°602 du 27 octobre 1949 au n°618 du 16 février 1950). Parution en album (n°4) en 1952.
Dans Le Journal de Spirou, les aventures de Lucky Luke se poursuivent sans interruption : à peine l’épisode « Cigarette Caesar » terminé dans le n°601, voici que débute, dès la semaine suivante, « Le retour de Joe-la-Gâchette ». Lucky affronte ici un autre genre de bandit : le « faux-jeton », qui ne va pas hésiter à lui faucher son cher compagnon Jolly Jumper dans l’espoir de gagner une lucrative « steeple-chase » …
Si, à la création de son personnage, Morris a pu profiter de l’aide de son frère aîné Louis de Bevere (c’est lui qui, par exemple, lui suggère d’utiliser les allitérations pour baptiser son cowboy et son cheval, d’où LU-cky LU-ke et JO-lly JUM- per), il est, dans les premières années, l’unique scénariste de ses histoires. La plupart de ses récits occupent une vingtaine de planches et suivent une trame assez simple. C’est encore le cas avec ce « Joe-la-Gâchette ».
Cela s’explique par le fait que Morris a d’abord envie de se focaliser sur son dessin: comment atteindre l’efficacité et la lisibilité maximale ? Même s’il n’a jamais été influencé par le graphisme de Hergé (il a plutôt été biberonné aux comics comme le Popeye de Segar), Morris voue une grande admiration au père de Tintin, et à ce que l'on baptisera bien plus tard sa fameuse « ligne claire ».
In "Le Journal de Spirou", the adventures of Lucky Luke continue uninterrupted: no sooner has the episode "Cigarette Caesar" ended in issue no. 601 that the following week sees the start of "Le retour de Joe-la-Gâchette" ("The Return of Trigger Joe"). Here, Lucky is up against a different kind of bandit: the "phoney" kind, who won't hesitate to steal Lucky's beloved companion, Jolly Jumper, in the hope of winning a lucrative steeplechase...
Although Morris received some help from his older brother Louis De Bevere when he created his character - it was Louis, for example, who suggested that he use alliteration in naming his cowboy and horse, hence LU-cky LU-ke and JO-lly JUM-per - he was, in the early years, the sole author of his stories. Most of them were around twenty pages long and followed a fairly simple framework. This was certainly true of "Joe-la-Gâchette".
Morris made it like so because his primary focus was on the drawing element. How could he achieve maximum efficiency and readability? Although he had never really been influenced by Hergé's drawings (he was much more raised on comics such as Segar's "Popeye") Morris had great admiration for the creator of Tintin and what would later be known as his famous “Ligne claire”.
Exhibited
L’Art de Morris. Angoulême, Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, 28 janvier-16 octobre 2016 (planche non reprise au catalogue).
Brought to you by

Vincent Belloy
Specialist
Check the condition report or get in touch for additional information about this
If you wish to view the condition report of this lot, please sign in to your account.