MORRIS (1923-2001)
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MORRIS (1923-2001)

Tortillas pour les Dalton

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MORRIS (1923-2001)
Tortillas pour les Dalton
Dupuis. 1967
Encre de Chine et trame sur papier pour la planche 26 de l'album.
48 x 35,6 cm. Signée en bas au centre.
54 x 43,1 cm pour la feuille.

Tortillas pour les Dalton a été prépublié dans Spirou en 1966 (du n°1466 du 19 mai 1966 au n° 1487 du 13 octobre 1966). Parution en album (n°31) en 1967.
Scénario de René Goscinny (1926 – 1977).

Lors d’un transfert de prison, la diligence pénitentiaire qui emmène les Dalton est attaquée sur les rives du Rio Grande par une bande de malfrats mexicains, croyant mettre la main sur un chargement précieux. A leur tête, Emilio Espuelas, qui s’autoproclame « le bandit le plus redouté de tout le Mexique ». Pour éviter d’être pendus par ce chef de gang, les Dalton prétendent pouvoir faire rapidement démonstration de leurs talents de pilleurs de banque… Encore faut-il qu’il y ait une banque digne de ce nom dans la région !
Qu’on ne s’y trompe pas, le vrai sujet de cet épisode, c’est le Mexique. Goscinny et Morris passent en revue tous les clichés de la culture latino véhiculés par les westerns. Goscinny s’amuse une fois de plus avec le langage. Quand Averell demande « Comment dit-on “Quand est-ce qu’on mange”, ici ? » et qu’Espuelas lui répond, « Cuando se come, aqui ? », le frère Dalton s’exclame « Couacomékiki. C’est facile » Ce massacre en règle de la langue espagnole va devenir un des meilleurs running gag de l’album.
Morris, cette fois, joue le jeu : « René savait que j’avais horreur des calembours et des jeux de mots, parce que c’est intraduisible, et que les traducteurs éprouvent alors les pires difficultés à trouver des équivalents dans les autres langues. Alors, de temps en temps pour me taquiner, il en glissait malgré tout dans ses scénarios, sachant très bien que j’allais les supprimer ! Il y en a malgré tout l’un ou l’autre qui sont restés. »
Pour évoquer le Mexique, Morris peut s’appuyer sur ses souvenirs de son périple américain avec Jijé et Franquin en 1948, qui les a menés, entre autres, à Mexico.

During a prisoner transfer, the prison stagecoach transporting the Daltons is attacked on the banks of the Rio Grande by a gang of Mexican thugs who think they are going to get their hands on a precious cargo. They are led by Emilio Espuelas, who calls himself "the most feared bandit in all of Mexico". To avoid being hanged by this gang leader, the Daltons claim they can quickly demonstrate their bank-robbing skills... provided there's a bank worthy of the name in the region!
However, this episode is really about Mexico. Goscinny and Morris have a ball revisiting all the clichés of Latin culture conveyed by Westerns. Once again, Goscinny has fun with language. When Averell asks, “How do you say: 'When do we eat?', here?" and Espuelas replies,"Cuando se come, aqui?", the Dalton brother exclaims "Couacomékiki... It's easy." This massacre of the Spanish language becomes one of the best running gags in the album.
This time, Morris went along with it: “René knew that I hated puns and wordplay because they are untranslatable and translators find it extremely difficult to find equivalents in their own language. So, now and then, just to tease me, he would slip some into his scripts anyway, knowing full well that I would get rid of them! Even so, one or two of them stuck...”
To evoke Mexico, Morris drew on his memories of the trip he made to America with Jijé and Franquin in 1948, which took them to Mexico City, among other places.

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Vincent Belloy
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