拍品專文
Typique des larges paysages réalisés dans un camaïeu de bleu de cet élève de Gabriel-François Doyen (1726-1785), cette gouache sur papier, marouflée sur toile et monté sur un châssis telle une peinture, a été présentée par Mongin au Salon de 1798. Le sujet iconographique, tout à fait original dans l’œuvre de l’artiste, présente, comme le livret du Salon le précise, un épisode du roman Henry (tome I) écrit par le dramaturge et romancier britannique, Richard Cumberland (1732-1811). Comme à l’habitude chez Mongin, le paysage prend le dessus avec ce terrain légèrement vallonné peuplé d’arbres qui occupe toute la composition, tandis que la scène au centre de la clairière reste anecdotique : Bowsey, un ami d'Henry, le héros du roman, vient de poignarder Weevil, un jeune meunier, et l'a dépouillé de sa bourse. Weevil gît au sol quand Henry arrive. Celui-ci se jette alors sur l'assassin pour tenter de l'arrêter et de le désarmer.
En dehors de ses grands paysages gouachés présentés au Salon entre 1791 et 1822, Mougin travaille en collaboration avec plusieurs manufactures dont celle de Jean Zuber (1773-1852) à Mulhouse pour créer des décors panoramiques et des papiers peints.
En dehors de ses grands paysages gouachés présentés au Salon entre 1791 et 1822, Mougin travaille en collaboration avec plusieurs manufactures dont celle de Jean Zuber (1773-1852) à Mulhouse pour créer des décors panoramiques et des papiers peints.