拍品專文
De l’élève et du fidèle descendant spirituel de Jean-Dominique Ingres, ce portrait très fini réalisé au graphite avec une grande minutie, s’apparente beaucoup aux célèbres portraits dessinés de son maître. Louis-Antoine Prat écrira d’ailleurs que c’est ‘un genre dans lequel Chassériau excella à l’égal de son maître’ (op. cit., 1989, p. 5). Celui-ci date de 1837, année où l’artiste séjourne chez son ami Oscar de Ranchicourt au château familial dans le Nord Pas de Calais. En ces lieux, il y portraitura plusieurs membres de la famille dont le présent dessin (Chassériau. Correspondance oubliée, Paris, 2014, sous la dir. de J.-B. Nouvion, p. 59, n° 53). La Baronne d’Hollebèke représentée ici n’est autre que la belle-mère du Comte de Ranchicourt. Chassériau réalise aussi en pendant le portrait de son époux qui fut présenté en vente en 2016 (voir provenance).
A la date de réalisation de ce portrait, en 1837, tandis que son maître dirige l’Académie de France à Rome, Théodore Chassériau exerce son art à Paris et expose au Salon la même année, pas moins de six peintures dont quatre sont des portraits.
La vérité psychologique du modèle, la précision des détails et notamment le rendu des traits du visage et de la chevelure montre qu’à dix-huit ans, Chassériau maîtrise déjà l’art du portrait dessiné à la manière de son maître.
A la date de réalisation de ce portrait, en 1837, tandis que son maître dirige l’Académie de France à Rome, Théodore Chassériau exerce son art à Paris et expose au Salon la même année, pas moins de six peintures dont quatre sont des portraits.
La vérité psychologique du modèle, la précision des détails et notamment le rendu des traits du visage et de la chevelure montre qu’à dix-huit ans, Chassériau maîtrise déjà l’art du portrait dessiné à la manière de son maître.