拍品专文
Ce mendiant jouant du violon peut-être mis en parallèle avec The Piper, une lithographie d’après Théodore Gericault publiée à Londres en février 1821 par Rodwell and Martin : Various Subjects drawn from life and on Stone by Gericault et représentant un Joueur de cornemuse de profil (L. Delteil, Le Peintre-graveur illustré. Gericault, XVIII, Paris, 1924, n° 30). Le présent dessin n’est pas directement préparatoire et plusieurs différences sont à noter. Dans la lithographe, le violon deviendra une cornemuse, le chien en laisse sera derrière le musicien et non devant et l’enfant sur le dos de l’homme disparaitra. Ce musicien pourrait s’inspirer de deux eaux-fortes de Bartolomeo Pinelli (1781-1835) représentant des joueurs de cornemuses à Rome au moment de Noël (Géricault. Dessins & Estampes des collections de l’Ecole des beaux-arts, cat. exp., Paris, Ensba, Cambridge, Fitzwilliam Museum, 1997-1998, sous le n° E. 24).
Cette série lithographiée témoigne de l’intérêt de Gericault pour les sujets réalistes (‘tirés de la vie’). Il écrira à son ami Dedreux-Dorcy en 1816 : ‘S’il est pour nous sur terre quelque chose de certain, ce sont nos peines. La souffrance est réelle, les plaisirs ne sont qu’imaginaires’ (ibid).
Nous remercions Philippe Grunchec d'avoir confirmé l'attribution après examen visuel de l'œuvre.
Cette série lithographiée témoigne de l’intérêt de Gericault pour les sujets réalistes (‘tirés de la vie’). Il écrira à son ami Dedreux-Dorcy en 1816 : ‘S’il est pour nous sur terre quelque chose de certain, ce sont nos peines. La souffrance est réelle, les plaisirs ne sont qu’imaginaires’ (ibid).
Nous remercions Philippe Grunchec d'avoir confirmé l'attribution après examen visuel de l'œuvre.