JEAN-BAPTISTE CARPEAUX (1827-1875)
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JEAN-BAPTISTE CARPEAUX (1827-1875)

Cariatide

细节
JEAN-BAPTISTE CARPEAUX (1827-1875)
Cariatide
bois et cire, sur une base en bois postérieure portant un cartouche en métal doré "CIRE ORIGINALE / DE / CARPEAUX"
H. 33 cm (13 in.), H. totale : 36,5 cm (14 3⁄8 in.)
来源
Collection particulière du sud de la France.
Christie's, Londres, 1 octobre 2003, lot 225.
Collection particulière.
出版
BIBLIOGRAPHIE COMPARATIVE
A. Hardy, A. Braunwald, Peintures et sculptures de Jean-Baptiste Carpeaux au musée des beaux-arts de Valenciennes, Valenciennes, 1978, p. 76.
C. Jeancolas, Carpeaux,Sculpteur et Peintre, Paris, 1987.
L. de Margerie, Carpeaux. La fièvre créatrice, Paris, 1989, p. 77.
M. Poletti, A. Richarme, Jean Baptiste Carpeaux. Sculpteur, Paris, 2003.
E. Papet et J. D. Draper (dir.), Carpeaux, un sculpteur pour l'Empire, cat. exp. New-York, Metropolitan Museum of Art, 10 mars - 26 mai 2014 / Paris, musée d'Orsay, 24 juin - 28 septembre 2014 p. 19.
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A WAX FIGURE REPRESENTING A CARYATID, JEAN-BAPTISTE CARPEAUX

Throughout his career, driven by monumental commissions and projects, Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) explored various approaches to integrating sculpture with architecture. The museum of Valenciennes houses a collection that includes numerous preparatory sketches by the sculptor, as well as drawings inspired by famous architectural elements, such as the korai of the Erechtheion, the atlantes of Pierre Puget, and the reliefs of Jean Goujon. Our wax caryatid exemplifies Carpeaux's enduring interest in this theme, as well as his creative processes. Likely created for an architectural project, two commissions featuring caryatids could have inspired it: the Monument to Dom Pedro or the façade of the Hôtel de Ville of Valenciennes, with the latter being the more plausible hypothesis.

Following the collapse of the belfry in 1843, the municipal council initiated the restoration of the façade of the Hôtel de Ville of Valenciennes. Carpeaux's deep affection for his native city compelled him to take on this project. He expressed that he owed Valenciennes, which he also referred to as his "second mother," a debt of gratitude that he would seize every opportunity to repay. In a model (1860-1867, Valenciennes, Musée des Beaux-Arts, inv. no. S.92.49) presenting his vision for the complete remodeling of the façade, Carpeaux prominently featured sculpture, envisioning seven caryatids supporting the first-floor balcony and a row of caryatids in high relief on the third floor. Ultimately, the idea of a balcony supported by monumental female figures was abandoned by Jules Batigny, the chief architect of the works, and Carpeaux was only commissioned to execute the pediment. In his correspondence following this refusal, Carpeaux expressed deep regret over the abandonment of his project, underscoring the significant importance he placed on this motif: ‘I had dreamed of caryatids representing the various industries that distinguish our dear city.’

Characteristic of Carpeaux's preparatory method, our wax figure could be part of the corpus of isolated figures developed for this project, much like a plaster sketch depicting the Palombella as a caryatid (Paris, Petit Palais, inv. no. PPS1601). Notably, this caryatid shares many similarities in both attitude and the treatment of the smiling face with the figure of 'Flore accroupie', which was also conceived in an architectural context, that of the Pavillon de Flore at the Louvre.

荣誉呈献

Hélène Rihal
Hélène Rihal Head of Department

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拍品专文

Durant toute sa carrière, sous l’impulsion de commandes et projets monumentaux, Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) mène diverses réflexions sur l’association de la sculpture avec l’architecture. Le musée de Valenciennes conserve un fonds dans lequel figurent de nombreuses esquisses préparatoires du sculpteur, tout comme des croquis d’après de célèbres éléments architecturaux, parmi lesquels des korè de l’Érechthéion, des atlantes de Pierre Puget ou des reliefs de Jean Goujon. Notre cariatide en cire témoigne de cet intérêt récurrent dans l’œuvre de Carpeaux, et de ses procédés de création. Probablement réalisée pour un projet architectural, deux commandes présentant des cariatides pourraient en être à l’origine, celle du Monument à Dom Pedro ou celle de la façade de l’Hôtel de Ville de Valenciennes, l’hypothèse la plus vraisemblable.

Suite à l’effondrement du beffroi en 1843, le conseil municipal acte la réfection de la façade de l'Hôtel de Ville de Valenciennes. L’attachement de Jean-Baptiste Carpeaux pour sa ville natale le pousse à s’emparer de ce projet. En effet, il dit qu’il a contracté envers Valenciennes, qu’il désigne également comme sa « seconde mère », une dette de reconnaissance dont il ne perdrait aucune occasion de s’acquitter. Dans une maquette (1860-1867, Valenciennes, musée des Beaux-Arts, inv. n° S.92.49) présentant le remaniement complet de la façade qu’il envisage, Jean-Baptiste Carpeaux fait la part belle à la sculpture puisqu’en plus des sept cariatides soutenant le balcon au premier étage, il prévoit une rangée de cariatides en haut-relief au troisième étage. Finalement, l’idée d’un balcon soutenu par des figures féminines monumentales est abandonnée par Jules Batigny, l’architecte en chef des travaux, et Carpeaux se voit seulement confier la réalisation du fronton. Dans la correspondance de Jean-Baptiste Carpeaux suivant ce refus, il exprime tous les regrets que l’abandon de son projet a engendrés, témoignant ainsi de la grande importance qu’il accordait à ce motif : « j’avais rêvé de cariatides repérant les différentes ind.[ustries?] qui distinguent notre chère cité ».

Caractéristique de la méthode préparatoire de Carpeaux, notre cire pourrait être intégrée au corpus des figures isolées élaborées pour ce projet, tout comme une esquisse en plâtre représentant la Palombella en cariatide (Paris, Petit Palais, inv. n° PPS1601). Notons également les nombreuses similitudes tant par l’attitude que par le traitement du visage souriant que cette cariatide partage avec la figure de Flore accroupie, elle-même conçue dans un contexte architectural, celui du pavillon de Flore du Louvre.

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