Lot Essay
Augustin Pajou compte parmi les plus grands sculpteurs du néoclassicisme français. Fils de sculpteur, formé dans l'atelier de Jean-Baptiste Lemoyne et prix de Rome en 1748, il est agréé en 1759. Modeleur de génie et virtuose de la matière, il mène une carrière brillante, jalonnée de nombreuses commandes publiques et privées. Les plâtres issus de son atelier, souvent conçus comme modèles préparatoires, ont rarement été conservés. Cette rareté constitue un premier indice de l’importance des deux plâtres ici présentés, rareté sans doute rendue possible par un second trait tout aussi exceptionnel : leur provenance.
Conservés depuis leur création au sein de la famille de l’artiste, ces plâtres sont restés sans interruption dans la descendance de Pajou, depuis leur exécution dans son atelier en 1787 jusqu’à ces dernières années. La certitude que confère cette provenance permet, comme le souligne Guilhem Scherf dans le catalogue de l’exposition Pajou, sculpteur du roi où notre paire était présentée (musée du Louvre, 1997–1998, nos. 89-90), d’appréhender une étape du processus créatif souvent mal documentée : celle de l’expérimentation et de l’élaboration du modèle.
Merci de noter que les pages comprenant la notice de ce lot dans le catalogue d'exposition sur Augustin Pajou au musée du Louvre en 1997 puis au Metropolitan Museum de New York en 1998 sont disponibles sur demande.
Conservés depuis leur création au sein de la famille de l’artiste, ces plâtres sont restés sans interruption dans la descendance de Pajou, depuis leur exécution dans son atelier en 1787 jusqu’à ces dernières années. La certitude que confère cette provenance permet, comme le souligne Guilhem Scherf dans le catalogue de l’exposition Pajou, sculpteur du roi où notre paire était présentée (musée du Louvre, 1997–1998, nos. 89-90), d’appréhender une étape du processus créatif souvent mal documentée : celle de l’expérimentation et de l’élaboration du modèle.
Merci de noter que les pages comprenant la notice de ce lot dans le catalogue d'exposition sur Augustin Pajou au musée du Louvre en 1997 puis au Metropolitan Museum de New York en 1998 sont disponibles sur demande.