Paire de statues Ibeji Yoruba
Paire de statues Ibeji Yoruba
1 更多
Paire de statues Ibeji Yoruba

Nigeria

細節
Paire de statues Ibeji Yoruba
Nigeria
Hauteur : 27 cm. (10 5⁄8 in.)
來源
Collection Mareidi et Gert Stoll, Munich
Nina et Henrikus Simonis, Düsseldorf
Collection Hilde (1926-2012) et Dieter (1926-2001) Scharf, Hambourg, acquis auprès de ces derniers ca. 1990
出版
Stoll, G. et M., Ibeji. Zwillingsfiguren der Yoruba - Twin Figures of the Yoruba, Munich, 1980, p. 319, n° 219
Heymer, K. et Thompson, J., Sehen lernen. Eine Sammlung afrikanischer Figuren, Cologne, 1999, pp. 58 et 59, n°19
Rochard, P. et al., Figuren Afrikas. Meisterwerke einer Privatsammlung, Ingelheim-sur-le-Rhin, 2002, pp. 28 et 29, n°2
Hecht, D. et Kawik, G., Afrika und die Kunst. Einblicke in deutsche Privatsammlungen, Berlin, 2010, pp. 358 et 359
展覽
Ingelheim-sur-le-Rhin, Altes Rathaus, Figuren Afrikas. Meisterwerke einer Privatsammlung, 28 avril - 7 juillet 2002
更多詳情
Pair of Ibeji Yoruba Figures, Nigeria

榮譽呈獻

Alexis Maggiar
Alexis Maggiar International Head, African & Oceanic Art, Vice Chairman of Christie's France

拍品專文

Le culte yoruba des jumeaux est profondément lié au culte de Sango, qui a joué un rôle central dans la culture de l'ancien Oyo. En effet, « Sango est connu comme le protecteur des ibeji, qui sont si étroitement associés à lui qu'on les appelle les « enfants du tonnerre » […] Dans cette portion du Yorubaland autrefois sous l'influence de l'Empire Oyo, les jumeaux, vivants ou décédés, étaient appelés emi alagbara (esprits puissants), capables d'apporter des richesses à leurs parents et du malheur à ceux qui ne les honorent pas » Pemberton, J. et al., Yoruba. Nine Centuries of African Art and Thought, New York, 1989, p. 170.

Les sculptures d'ibeji, bien que nombreuses, varient considérablement dans la qualité de leur sculpture. Ces oeuvres permettent souvent d’identifier non seulement des styles régionaux individuels, mais aussi des ateliers spécifiques de sculpteurs dans une ville particulière. Dans certains cas, elles témoignent des compétences exceptionnelles de l'atelier d'un artiste. Les traces d'une utilisation multigénérationnelle, visibles dans leur patine dense et nourrie, contribuent davantage à leur attrait esthétique et les élèvent au rang de chefs-d'œuvre de leur propre style. Tel est le cas de notre lot, qui se présente comme un superbe exemple du style igbomina.

The Yoruba cult of twins is deeply intertwined with the Sango cult, which played a central role in Old Oyo culture. Indeed, “Sango is known as the protector of ibeji, who are identified so closely with him that they have been called the “children of thunder” […] Throughout that portion of Yorubaland once under the influence of the Oyo Empire, twins, both living and dead, are referred to as emi alagbara (powerful spirits), who are capable of bringing riches to their parents and misfortune to those who do not honor them” Pemberton, J. et al., Yoruba. Nine Centuries of African Art and Thought, New York, 1989, p. 170.

Ibeji figures, while numerous, vary significantly in the quality of their carving. These figures can often provide a means for identifying not only individual regional styles but also specific workshops of carvers in a particular town. In some cases, they showcase the exceptional skills of an artist's workshop. The traces of multigenerational use, visible in their dense and nourished patina, further contribute to their aesthetic appeal and elevate them to masterpieces of their own style. Such is the case with our present lot, which stands as a splendid example of the Igbomina style.

更多來自 非洲及太平洋藝術

查看全部
查看全部