拍品專文
Cet exceptionnel cartel d'applique, aux formes asymétriques et foisonnantes, est caractéristique des pièces rocailles créées au milieu du XVIIIe siècle. La dimension imposante de cette pendule indique qu'elle a été conçue pour un intérieur extrèmement imposant. La forme tournoyante, l'accumulation de personnages et d'animaux fantastiques, ainsi que la grande qualité du bronze, montre la dextérité des artisans à l'origine de cette pièce. Elle peut, en outre, être rapprochée des oeuvres de Juste-Aurèle Meissonnier (1695-1724), ornemaniste et orfèvre. Notons un projet pour une grande pendule, reproduite par le graveur Gabriel Huquier, d'après un dessin de Juste-Aurèle Meissonnier, vers 1742-1748, dont un exemplaire est aujourd'hui conservé au Metropolitan Museum of Art de New York (inv. 18.62.5(54)).
JEAN-JACQUES FIEFFÉ, HORLOGER À PARIS
Né à Paris vers 1700, Jean-Jacques Fieffé compta parmi les plus renommés des horlogers parisiens du règne de Louis XV. Fils de Nicolas, bourgeois de Paris, et de Marie-Madeleine Roussel, il fut reçu maître le 1er octobre 1725, Garde-Visiteur de 1747 à 1749, puis de 1750 à 1752, il reçut le titre d’Horloger de l’Observatoire. Il était établi quai de l’Horloge en 1728, puis gagna la rue de la Vieille Draperie en 1741. Il s’adressa notamment pour les caisses de ses pendules à Pierre Severin, Nicolas Jean Marchand, Jean-Joseph de Saint-Germain, et aux Caffieri. Parmi ses clients figura en particulier le duc de Chaulnes, et au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, certaines de ses réalisations furent mentionnées chez certains des plus grands collectionneurs du temps : deux pendules figurèrent ainsi chez l’abbé Michel-Claude Judde, ainsi que chez Robert Galleran des Roziers, vaguemestre de la Maison du Roi. Un petit cartel d’alcôve fut également décrit chez Marie-Maximilienne, princesse de Salm-Kirbourg.
Des pendules de sa production sont aujourd’hui conservées à Londres, au sein de la Wallace Collection (inv. F91), à Los Angeles, au J. Paul Getty Museum (inv. 72.DB.89), et à New York, dans les collections du Metropolitan Museum of Art (inv. 23.67.23).
EDWIN MARRIOTT HODGKINS, MARCHAND ET COLLECTIONNEUR
La mention manuscrite « Hodgkins » qui apparait dans l’un des catalogues annotés de la vente du 17 février 1913 correspond très certainement à Edwin Marriott Hodgkins (1860-1932), grand marchand et collectionneur d'art anglais spécialisé en mobilier et tableaux anciens. Sa galerie était située au 5, King Street à Londres de 1889-1890, puis à Pall Mall, Old Bond Street et enfin au 158B New Bond Street de 1904 à 1920. Hodgkins développa une importante clientèle internationale - dont Henry Walters (1848-1931) - qui lui permis également d'ouvrir une galerie à New York, et une autre à Paris, au 3 rue de Berri. Il reçut la Légion d'Honneur en 1910.
JEAN-JACQUES FIEFFÉ, HORLOGER À PARIS
Né à Paris vers 1700, Jean-Jacques Fieffé compta parmi les plus renommés des horlogers parisiens du règne de Louis XV. Fils de Nicolas, bourgeois de Paris, et de Marie-Madeleine Roussel, il fut reçu maître le 1er octobre 1725, Garde-Visiteur de 1747 à 1749, puis de 1750 à 1752, il reçut le titre d’Horloger de l’Observatoire. Il était établi quai de l’Horloge en 1728, puis gagna la rue de la Vieille Draperie en 1741. Il s’adressa notamment pour les caisses de ses pendules à Pierre Severin, Nicolas Jean Marchand, Jean-Joseph de Saint-Germain, et aux Caffieri. Parmi ses clients figura en particulier le duc de Chaulnes, et au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, certaines de ses réalisations furent mentionnées chez certains des plus grands collectionneurs du temps : deux pendules figurèrent ainsi chez l’abbé Michel-Claude Judde, ainsi que chez Robert Galleran des Roziers, vaguemestre de la Maison du Roi. Un petit cartel d’alcôve fut également décrit chez Marie-Maximilienne, princesse de Salm-Kirbourg.
Des pendules de sa production sont aujourd’hui conservées à Londres, au sein de la Wallace Collection (inv. F91), à Los Angeles, au J. Paul Getty Museum (inv. 72.DB.89), et à New York, dans les collections du Metropolitan Museum of Art (inv. 23.67.23).
EDWIN MARRIOTT HODGKINS, MARCHAND ET COLLECTIONNEUR
La mention manuscrite « Hodgkins » qui apparait dans l’un des catalogues annotés de la vente du 17 février 1913 correspond très certainement à Edwin Marriott Hodgkins (1860-1932), grand marchand et collectionneur d'art anglais spécialisé en mobilier et tableaux anciens. Sa galerie était située au 5, King Street à Londres de 1889-1890, puis à Pall Mall, Old Bond Street et enfin au 158B New Bond Street de 1904 à 1920. Hodgkins développa une importante clientèle internationale - dont Henry Walters (1848-1931) - qui lui permis également d'ouvrir une galerie à New York, et une autre à Paris, au 3 rue de Berri. Il reçut la Légion d'Honneur en 1910.