Lot Essay
Le motif sculpté de deux frises de postes affrontées formant une chute de coeurs de cette paire de miroirs est utilisé à partir des années 1770 par les bronziers pour les meubles d'ébénisterie et par les meunuisiers. Ce motif, version bronze, orne par exemple les angles de la paire de commodes de Jean-François Leleu livrée en 1773 pour la chambre de la princesse de Condé au palais Bourbon à Paris et aujourd'hui à Versailles (inv. T473C). Il est intéressant de mentionner que ces miroirs était à l'origine en suite avec la paire de consoles estampillée Leleu et présentée dans notre vente (lot 39).
Outre Leleu, les menuisiers ont également ornés leurs sièges de ce motif spécifique. Nous retrouvons ce principe sur les supports d'accotoir des sièges réalisés en 1785 par Georges Jacob sur des dessins de Jean-Démostène Dugourc livrés pour le salon du pavillon du comte de Provence, aménagé pour la comtesse de Balbi à Versailles et aujourd'hui conservés au Petit Trianon (inv. VMB14858 et suivants). Nous retrouvons encore ce décor sur les menuiseries du mobilier livré par Jean-Baptiste Sené pour la chambre de Marie-Antoinette à Saint-Cloud en 1787.
Outre Leleu, les menuisiers ont également ornés leurs sièges de ce motif spécifique. Nous retrouvons ce principe sur les supports d'accotoir des sièges réalisés en 1785 par Georges Jacob sur des dessins de Jean-Démostène Dugourc livrés pour le salon du pavillon du comte de Provence, aménagé pour la comtesse de Balbi à Versailles et aujourd'hui conservés au Petit Trianon (inv. VMB14858 et suivants). Nous retrouvons encore ce décor sur les menuiseries du mobilier livré par Jean-Baptiste Sené pour la chambre de Marie-Antoinette à Saint-Cloud en 1787.