TABLE À ÉCRIRE D'ÉPOQUE LOUIS XVI
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TABLE À ÉCRIRE D'ÉPOQUE LOUIS XVI

ATTRIBUÉE À MARTIN CARLIN, DERNIER QUART DU XVIIIE SIÈCLE

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TABLE À ÉCRIRE D'ÉPOQUE LOUIS XVI
ATTRIBUÉE À MARTIN CARLIN, DERNIER QUART DU XVIIIE SIÈCLE
En placage de satiné, filets d'amarante, d’érable et de bois teinté et ornementation de bronze ciselé et doré, le plateau ovale à décor géométrique, la ceinture à frises de rais-de-cœurs ouvrant et une tirette formant pupitre, les montants sommés de fleurons, les pieds fuselés, cannelés et rudentés terminés par des roulettes
H. 74 cm. (29 in.) ; L. 100 cm. (39 ¼ in.) ; P. 52 cm. (20 ½ in.)
Literature
Bibliographie comparative:
C. Bremer-David, Decorative Arts, an illustrated summary catalogue of the collections of the J. Paul Getty Museum, Malibu, 1993, p. 59, cat 80.
M. Schefzyk, Martin Carlin et les ébénistes allemands, Le Kremlin-Bicêtre, 2024, p. 181, fig. 50.
Further details
A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED SATINWOOD, AMARANTH AND MAPLE INLAID WRITING-TABLE, ATTRIBUTED TO MARTIN CARLIN, LAST QUARTER 18TH CENTURY

Brought to you by

Paul Gallois
Paul Gallois Head of European Furniture

Lot Essay

Cette élégante table à écrire que nous présentons incarne avec finesse les attributs les plus caractéristiques de l’œuvre de Martin Carlin, maître ébéniste d’origine allemande actif à Paris sous le règne de Louis XVI. La qualité de la marqueterie, le raffinement des bronzes dorés, l’équilibre parfait de la structure et la rigueur de son dessin renvoient directement à la main d’un artisan reconnu pour son exigence et son goût.

La table repose sur quatre pieds fuselés et cannelés aux sabots en bronze doré, tandis que le chant du plateau et la ceinture, galbée en son centre, sont rythmés par une lingotière et des encadrements de bronze finement ciselés. Ces éléments se retrouvent dans plusieurs œuvres incontestablement attribuées à Carlin, notamment une table conservée au J. Paul Getty Museum (inv. 83.DA.385), dont la forme générale, le galbe du plateau et les proportions sont remarquablement similaires, bien que celle-ci se distingue par l’emploi de plaques de porcelaine.

Une autre table conservée au Victoria and Albert Museum (inv. 1049:1-1882) , décorée de panneaux de laque orientale, partage également cette même architecture, révélant la constance du dessin de Carlin, adapté à des finitions variées selon les commandes. Enfin, une troisième pièce de la même institution (inv. 1071:1-1882), plus sobre, renforce encore cette attribution par la présence d’un décor de marqueterie en frisage, témoignant du soin extrême apporté au moindre détail d’exécution.

Ainsi, par son dessin, ses matériaux, la qualité de ses ornements et ses correspondances directes avec des œuvres de musée dûment référencées, cette table s’inscrit pleinement dans le corpus de Martin Carlin.

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