拍品专文
Une paire d'appliques identique à la nôtre est livrée en décembre 1807 pour le salon de l'Empereur au château de Rambouillet. Cette paire est connue et aujourd'hui conservée dans les collections du Mobilier national (GML-5893-001-GML-5893-002).
Ce modèle, commandé pour l'une des résidences de l'Empereur, est assurément l'oeuvre d'un bronzier de grande qualité. Outre Pierre-Philippe Thomire, Claude Galle et André-Antoine Ravrio participèrent activement à l'ameublement des résidences impériales, anciennement royales et en grande partie vidées pendant la Révolution française. Le putto ou l'enfant est un motif que l'on retrouve régulièrement dans l'oeuvre de Ravrio. Nous pensons en particulier au modèle de candélabre au putto tenant dans chacunes de ses mains une torche, ou encore la pendule au char conduit par un enfant livrée en 1806 au château de Fontainebleau (J.P.Samoyault, Pendules et Bronzes d'ameublement entrés sous le Premier Empire, Paris, 1989, p. 58., ill.16). Il n'est pas exclu, sans pouvoir néanmoins le confirmer, que notre paire de candélabres soit sortie des ateliers d'André-Antoine Ravrio.
Ce modèle, commandé pour l'une des résidences de l'Empereur, est assurément l'oeuvre d'un bronzier de grande qualité. Outre Pierre-Philippe Thomire, Claude Galle et André-Antoine Ravrio participèrent activement à l'ameublement des résidences impériales, anciennement royales et en grande partie vidées pendant la Révolution française. Le putto ou l'enfant est un motif que l'on retrouve régulièrement dans l'oeuvre de Ravrio. Nous pensons en particulier au modèle de candélabre au putto tenant dans chacunes de ses mains une torche, ou encore la pendule au char conduit par un enfant livrée en 1806 au château de Fontainebleau (J.P.Samoyault, Pendules et Bronzes d'ameublement entrés sous le Premier Empire, Paris, 1989, p. 58., ill.16). Il n'est pas exclu, sans pouvoir néanmoins le confirmer, que notre paire de candélabres soit sortie des ateliers d'André-Antoine Ravrio.