拍品專文
L'Athénienne réprésente le parfait mariage entre des formes archéologiques et une nouvelle fantaisie qui naît à la fin du XVIIIe siècle, moment où le style néoclassique fait fureur dans les intérieurs. Le créateur et dessinateur de ce modèle, le fameux banquier strasbourgeois et grand amateur d’art Henri Eberts (1726-1803), les nomma ainsi en référence au célèbre tableau de Joseph Marie Vien (1716-1809), La Vertueuse Athénienne, 1762 (Musée des Beaux-Arts de Strasbourg).
Directement inspiré des trépieds romains, elle apparait dans les années 60 et obtient un large succès au Salon de 1763. C’est notamment grâce à sa publicité dans le journal L’Avant-Coureur du 27 septembre 1773 que nous connaissons les multiples usages de ces fabuleux objets : simple objet décoratif et d’apparat les athéniennes pouvaient tout aussi bien se présenter sous un miroir, comme piédestaux pour un candélabre, mais également servir de brule-parfum ou de petits braseros pour le thé ou le chocolat.
La comtesse du Barry fut très certainement l’une des premières amatrices de ce type d’objet puisque nous savons qu’elle acquit un exemplaire dès l’été 1774. Aujourd’hui plusieurs athéniennes nous sont parvenues et certaines sont actuellement conservées dans les plus grands musées français et étrangers. Une paire très semblable est notamment conservée au musée Nissim de Camondo où nous retrouvons ce décor d'élégantes feuilles d’acanthe (inv. Cam. 37 1 et 2). Une paire faisant partie de la collection Wrightsman du Metropolitan Museum de New York est très proche du modèle publié dans l’Avant-Coureur imaginé par Eberts (inv. 1993.355.1 et 2). Enfin fut proposé à la vente une paire quasiment identique chez Christie’s, à Londres, lors de la vente Boulle to Jansen, An important Private European Collection, les 11 et 12 juin 2003, lot 57.
Directement inspiré des trépieds romains, elle apparait dans les années 60 et obtient un large succès au Salon de 1763. C’est notamment grâce à sa publicité dans le journal L’Avant-Coureur du 27 septembre 1773 que nous connaissons les multiples usages de ces fabuleux objets : simple objet décoratif et d’apparat les athéniennes pouvaient tout aussi bien se présenter sous un miroir, comme piédestaux pour un candélabre, mais également servir de brule-parfum ou de petits braseros pour le thé ou le chocolat.
La comtesse du Barry fut très certainement l’une des premières amatrices de ce type d’objet puisque nous savons qu’elle acquit un exemplaire dès l’été 1774. Aujourd’hui plusieurs athéniennes nous sont parvenues et certaines sont actuellement conservées dans les plus grands musées français et étrangers. Une paire très semblable est notamment conservée au musée Nissim de Camondo où nous retrouvons ce décor d'élégantes feuilles d’acanthe (inv. Cam. 37 1 et 2). Une paire faisant partie de la collection Wrightsman du Metropolitan Museum de New York est très proche du modèle publié dans l’Avant-Coureur imaginé par Eberts (inv. 1993.355.1 et 2). Enfin fut proposé à la vente une paire quasiment identique chez Christie’s, à Londres, lors de la vente Boulle to Jansen, An important Private European Collection, les 11 et 12 juin 2003, lot 57.