Lot Essay
Ce bureau plat à huit pieds incarne toute la rigueur et l’élégance du style Louis XVI, marqué par un retour à l’antique et une esthétique de la symétrie et de la sobriété raffinée. Il est construit en acajou, bois précieux très en vogue au XVIIIe siècle, apprécié pour sa robustesse et la chaleur de sa teinte brun rouge.
Le bureau repose sur huit pieds fuselés et cannelés, une particularité rare qui confère au meuble une prestance particulière et témoigne d’un usage prestigieux, probablement destiné à une fonction administrative ou diplomatique de haut rang. Les pieds sont reliés entre eux par une ceinture ornée de filets de bronze doré, parfois rehaussée de motifs floraux ou géométriques.
Ce type de bureau, avec ses nombreux tiroirs répartis dans les traverses de ceinture (parfois jusqu’à cinq ou six), allie raffinement décoratif et praticité. Certains modèles peuvent également comporter des mécanismes dissimulés ou des caches à documents.
Les bureaux plats de cette facture étaient souvent réalisés par de grands ébénistes parisiens tels que Jean-Henri Riesener, Pierre Garnier, ou Jean-Baptiste Saunier, en collaboration avec des bronziers réputés. Citons pour exemple comparable un bureau à huit pieds, plus simplement orné, dans le goût de Roentgen présenté à la vente chez Christie's New York, le 24 mai 2000, lot 378.
Notre bureau s’inscrit également dans l’esprit des œuvres d’Étienne Levasseur, dont la production, bien que plus rare, présente des caractéristiques similaires, notamment l’usage de huit pieds cannelés et ornés de fleurons. On connaît un exemple remarquable de bureau à cylindre à huit pieds, illustré dans l’ouvrage de Pierre Kjellberg, Le Mobilier français du XVIIIe siècle, Paris, 1989 p. 529.
Le bureau repose sur huit pieds fuselés et cannelés, une particularité rare qui confère au meuble une prestance particulière et témoigne d’un usage prestigieux, probablement destiné à une fonction administrative ou diplomatique de haut rang. Les pieds sont reliés entre eux par une ceinture ornée de filets de bronze doré, parfois rehaussée de motifs floraux ou géométriques.
Ce type de bureau, avec ses nombreux tiroirs répartis dans les traverses de ceinture (parfois jusqu’à cinq ou six), allie raffinement décoratif et praticité. Certains modèles peuvent également comporter des mécanismes dissimulés ou des caches à documents.
Les bureaux plats de cette facture étaient souvent réalisés par de grands ébénistes parisiens tels que Jean-Henri Riesener, Pierre Garnier, ou Jean-Baptiste Saunier, en collaboration avec des bronziers réputés. Citons pour exemple comparable un bureau à huit pieds, plus simplement orné, dans le goût de Roentgen présenté à la vente chez Christie's New York, le 24 mai 2000, lot 378.
Notre bureau s’inscrit également dans l’esprit des œuvres d’Étienne Levasseur, dont la production, bien que plus rare, présente des caractéristiques similaires, notamment l’usage de huit pieds cannelés et ornés de fleurons. On connaît un exemple remarquable de bureau à cylindre à huit pieds, illustré dans l’ouvrage de Pierre Kjellberg, Le Mobilier français du XVIIIe siècle, Paris, 1989 p. 529.