POT À EAU EN ARGENT D'ÉPOQUE LOUIS XV
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HUBERT ROBERT (PARIS 1733-1808)

Une Fontaine au jet d'eau dans un paysage, un hermès au premier plan ; Une Fontaine au jet d'eau et à la cascade dans un décor architectural

Details
HUBERT ROBERT (PARIS 1733-1808)
Une Fontaine au jet d'eau dans un paysage, un hermès au premier plan ; Une Fontaine au jet d'eau et à la cascade dans un décor architectural
huile sur toile, une paire
153,7 x 139,5 cm (60 ½ x 54 7⁄8 in.) (chaque)(2)
Provenance
Comtesse Marie Aloïsa de Sauvan d'Aramon née Fischer (née en 1850) (selon une étiquette au revers des deux châssis) ;
Puis par descendance à son fils, le marquis Bertrand de Sauvan d'Aramon (1876-1949) et à sa femme, Suzanne Stern (1887-1954), fille d'Edgard-Salomon Stern (1854-1937) et de Marguerite Stern née Fould (1866-1956) (selon une étiquette au revers des deux châssis) ;
Puis par descendance au frère de Suzanne, Maurice Stern (1888-1962) et à sa femme, Alice Stern née Goldschmidt (1906-2008) ;
Puis par descendance dans la famille Stern.
Further details
HUBERT ROBERT (1733-1808), A FOUNTAIN WITH A JET OF WATER IN A LANDSCAPE, A HERM IN THE FOREGROUND; A FOUNTAIN WITH A JET OF WATER AND A WATERFALL IN AN ARCHITECTURAL SETTING, OIL ON CANVAS, A PAIR

After completing his apprenticeship in Paris with the sculptor Slodtz (1705–1764), Hubert Robert (1733–1808) left for Rome in 1754, where he remained for ten years. Like the engraver Piranesi (1720-1778), the artist was fascinated by Italian classical monuments, which he captured in drawings so that he could reuse the motifs in different compositions. Often produced after his return to Paris, his large paintings combined these memories of Rome with French architecture.

The grand staircase in the present composition borrows as much from the entrance to the Villa Albani and the staircases of the Villa Sacchetti, with their sarcophagi punctuating the flights, as it does from the Ambassadors' Staircase at the Palace of Versailles, which was destroyed in the 1750s. A similar staircase by Robert, depicted from the opposite angle, was sold in Paris in 2016 (Hôtel d'Evreux sale, Evreux, 24 November 2016, [Me Fraysse et associés], lot 190). Dated by the artist 1764, it was one of his last works in Italy. The painting continues this embellished study of the ruins, though was most likely produced after the painter's return to France.

The large pool in the painting is reminiscent of that in the Tuileries, which the artist painted many times. An oil painting depicting Rousseau's temporary floating mausoleum, now in the Carnavalet Museum (Paris, inv. P1438), shows this large pool at night, ringed with verdant foliage and flambeaux. It should be noted that two other paintings of very similar dimensions to these, depicting country landscapes, were sold at Christie's in New York in 2003 (Christie's sale, New York, 10 December 2003, lots 76 and 77). With their original format, these four paintings could be part of the same commission and would reflect the antiquarian taste of the second half of the 18th century.

Brought to you by

Etienne de Couville
Etienne de Couville Specialist, Auctioneer

Lot Essay

Après son apprentissage à Paris auprès du sculpteur Slodtz (1705-1764), Hubert Robert (1733-1808) part à Rome en 1754 pour y rester dix ans. A l’instar du graveur Piranèse (1720-1778), l’artiste est fasciné par les monuments classiques italiens qu’il retient sous forme de dessins pour en remployer les motifs dans différentes compositions. Souvent réalisées à son retour à Paris, ses larges peintures pouvaient mêler souvenirs de Rome aux architectures françaises.

Le grand escalier de notre composition emprunte ainsi autant à l’entrée de la villa Albani ou aux escaliers de la villa Sacchetti avec ses sarcophages ponctuant les volées, qu’à l’escalier des Ambassadeurs du château de Versailles, détruit dans les années 1750. Un escalier assez similaire au nôtre par Hubert Robert, quoique représenté par son angle opposé, est passé en vente à Paris en 2016 (vente hôtel d’Evreux, Evreux, 24 novembre 2016, [Me Fraysse et associés], lot 190). Daté par l’artiste de l’année 1764, il comptait comme l’une des dernières réalisations de l’artiste en Italie. Notre peinture prolonge cette étude embellie des ruines et semble avoir été réalisée davantage au retour du peintre en France.

Le grand bassin du pendant du tableau n’est pas sans évoquer le bassin des Tuileries peint maintes fois par l’artiste. Une huile représentant le mausolée provisoire flottant de Rousseau, aujourd’hui conservée au musée Carnavalet (Paris, inv. P1438) dévoilait notamment, de nuit, ce grand bassin entouré de verdures.

Notons que deux autres peintures aux dimensions très proches des nôtres et représentant des paysages de campagne sont passées en vente chez Christie's à New York en 2003 (vente Christie’s, New York, 10 décembre 2003, lots 76 et 77). D’un format original, ces quatre peintures pourraient faire partie d’une même commande et répondraient au goût antiquisant de cette seconde moitié du XVIIIe siècle.

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