TAPISSERIE D'ÉPOQUE BAROQUE
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FRANÇOIS-HUBERT DROUAIS (PARIS 1727-1775)

Fillette aux fleurs ou Mademoiselle Laroque présentant des roses ; Fillette au triangle ou Mademoiselle Betzi jouant du triangle

細節
FRANÇOIS-HUBERT DROUAIS (PARIS 1727-1775)
Fillette aux fleurs ou Mademoiselle Laroque présentant des roses ; Fillette au triangle ou Mademoiselle Betzi jouant du triangle
portent une signature et une date indistincte 'Drouais 17[...]' (en bas, à droite) (chaque)
huile sur toile, circulaire, une paire
D. : 47 cm (18 ½ in.)(2)
來源
[Probablement] Commandés par la comtesse Jeanne du Barry née Jeanne Bécu (1743-1793) pour le pavillon neuf du château de Louveciennes avec deux autres dessus-de-portes, et livrés le 1er août 1772 (selon C. Gabillot, 1906, voir infra).
Edgard-Salomon Stern (1854-1937) et Marguerite Stern née Fould (1866-1956), dès au moins 1926 (selon le catalogue d'exposition de 1926, voir infra) ;
Puis par descendance à leur fils, Maurice Stern (1888-1962) et à leur belle-fille, Alice Stern née Goldschmidt (1906-2008) ;
Puis par descendance dans la famille Stern.
出版
[Probablement] J. Pichon, 'Mémoires de Pajou et de Drouais pour Madame du Barry', in Mélanges de littérature et d'histoire recueillis et publiés par la Société des Bibliophiles français, 1856, I, p. 291.
[Probablement] E. de Goncourt, J. de Goncourt, La du Barry, Paris, 1878, p. 366.
C. Gabillot, Les trois Drouais, Paris, 1906, p. 59 et pp. 88-89 (comme commandés par la comtesse du Barry et erronément signés et datés 1771).
J. Baillio, 'Un portrait de Zamor, page bengalais de Madame du Barry', Gazette des Beaux-Arts. La Chronique des Arts, octobre 2002, 144e année, CXXXX, 1605, 2002, p. 236 et p. 240 (comme commandés par la comtesse du Barry et erronément signés et datés 1771), reproduit en noir et blanc p. 240, figs. 9-10.
J. Baillio, in P. Conisbee (dir.), French Paintings of the Fifteenth through the Eighteenth Century, Princeton, 2009, p. 145, sous le n°28.
C. B. Bailey, Fragonard's Progress of Love at The Frick Collection, New York-Londres, 2011, p. 167, sous la note 88 (comme commandés par la comtesse du Barry et erronément signés et datés 1771).
展覽
Amsterdam, musée de l'État, Exposition d'Art français, 3 juillet-3 octobre 1926, n°45 (Fillette aux fleurs ou Mademoiselle Laroque présentant des roses) et n°46 (Fillette au triangle ou Mademoiselle Betzi jouant du triangle).
Paris, Exposition de quatre portraitistes du XVIIIe siècle. Aved, Danloux, Drouais, Tocqué, 16 janvier-13 février 1930, n°25 (Fillette au triangle ou Mademoiselle Betzi jouant du triangle, comme commandé par la comtesse du Barry et erronément signé et daté 1771) et n°30 (Fillette aux fleurs ou Mademoiselle Laroque présentant des roses, comme commandé par la comtesse du Barry et erronément signé et daté 1771).
更多詳情
FRANÇOIS-HUBERT DROUAIS (1727-1775), FILLETTE AUX FLEURS OR MADEMOISELLE LAROQUE PRESENTING ROSES; FILLETTE AU TRIANGLE OR MADEMOISELLE BETZI PLAYING THE TRIANGLE, OIL ON CANVAS, CIRCULAR, A PAIR, EACH BEAR A SIGNATURE AND AN INDISTINCT DATE (LOWER RIGHT)

In their well-documented biography devoted to Madame du Barry, born Jeanne Bécu (1743-1793), the Goncourt brothers were the first to highlight this personality so cruelly maligned shortly after the Revolution. She, who had risen to the highest circles of the Kingdom by sheer force of will in an age when birth determined everything, was indeed deserving of the Parisian brothers’ extensive research. Writing in a tone often tinged with bawdiness, they did not shy away from poking fun at this woman who fully understood the power of her charm, yet they also paid tribute to the assurance of her taste. The countess, in fact, promoted the careers of brilliant artists of her generation such as Fragonard (1732-1806) and Drouais (1727-1775), commissioning works from them for her residence at Louveciennes.

In the appendix of their book, the Goncourts reproduced numerous documents, inventories, and correspondences that shed light on the countess’s lifestyle and personality. In the inventory of the Louveciennes château appear four overdoor paintings by Drouais, two of which seem to correspond to the present paintings. The inventory identifies the young girl holding a triangle as a portrait of Betzy (or Betsi), said to be the niece or cousin of the countess, though more likely the secret daughter Jeanne du Barry is believed to have had around the age of seventeen with the magistrate Arnaud de La Porte (1737-1792).
The other young girl holding roses is identified in the same inventory as representing Mademoiselle Laroque, a model whose exact identity remains uncertain today.

Drouais executed a total of nine portraits of children for the château of Louveciennes between 1769 and 1772, three of which depict Betzy. The present paintings appear to be part of the delivery of August 1, which the historian Gabillot (1846-1920) notes were divided between two outstanding collections by 1906: two belonging to Edgard-Salomon Stern (1854–1937) and another pair to the Count Greffulhe (1848-1932) (see C. Gabillot, 1906, supra). Two other overdoors from Louveciennes, part of the August 31 delivery and also depicting Betzy, have recently resurfaced on the Paris art market (see Sotheby’s, Paris, sale of June 26, 2014, lot 59). They had left Louveciennes for Caldwell Hall (Nottinghamshire) and remained there until the 1960s.

榮譽呈獻

Etienne de Couville
Etienne de Couville Specialist, Auctioneer

拍品專文

Dans leur étayée biographie consacrée à Madame du Barry, née Jeanne Bécu (1743-1793), les frères Goncourt ont été les premiers à mettre en avant cette personnalité cruellement honnie peu de temps après la Révolution. Celle qui s’était hissée aux plus hautes sphères du Royaume par sa volonté seule à une époque où la naissance faisait tout méritait bien cette longue somme de recherches des frères parisiens. Sur un ton volontiers grivois, ils n’oublient pas d’écorner cette femme ayant compris la richesse de son charme, mais rendent aussi hommage à l’assurance de son goût. La comtesse a en effet poussé la carrière de brillants artistes de sa génération comme Fragonard (1732-1806) ou Drouais (1727-1775) auxquels elle passa commande pour sa demeure de Louveciennes.

Dans l’appendice de leur ouvrage, les Goncourt reproduisent quantité d’annexes, inventaires et correspondances éclairant le mode de vie et la personnalité de la comtesse.
Dans l’inventaire des effets du château de Louveciennes apparaissent ainsi quatre dessus-de-porte peints par Drouais dont deux d’entre eux semblent correspondre à nos tableaux. L’inventaire identifie la jeune fille au triangle comme étant un portrait de Betzy (ou Betsi), nièce ou cousine prétendue de la comtesse et plus probable fille cachée qu’aurait eue la jeune Jeanne du Barry vers l’âge de dix-sept ans avec le magistrat Arnaud de La Porte (1737-1792).
L’autre petite fille portant des roses est identifiée dans ce même inventaire comme représentant Mademoiselle Laroque, modèle plus délicat à identifier avec certitude aujourd’hui.
Drouais exécuta en tout neuf portraits d’enfants pour le château de Louveciennes entre 1769 et 1772, dont trois représentent Betzy. Les nôtres semblent faire partie de la livraison du 1er août dont l’historien Gabillot (1846-1920) relève qu’ils appartiennent en 1906 pour deux d’entre eux à Edgard-Salomon Stern (1854-1937) et pour un autre au comte Greffulhe (1848-1932) (voir C. Gabillot, 1906, supra).

Deux autres dessus-de-porte du château de Louveciennes, provenant de la livraison du 31 août représentant également Betzy sont récemment passés en vente sur le marché parisien (voir vente Sotheby’s, Paris, 26 juin 2014, lot 59). Ils avaient quitté Louveciennes pour Caldwell Hall (Nottinghamshire) jusque dans les années 1960.

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