GERHARD GEORGE WESSEL (1744-1811)
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PIERRE JOSEPH MICHEL (1737-1787)

Satyresse au chien ou 'Femme satyre dans l’attitude de la course portant un chien griffon du bras droit'

Details
PIERRE JOSEPH MICHEL (1737-1787)
Satyresse au chien ou 'Femme satyre dans l’attitude de la course portant un chien griffon du bras droit'
terre cuite, signée 'pierre Michel', une étiquette 'ANDRÉ CHENUE / Exposition : 266 / Titre : 155' en dessous
H. 37,5 cm. (14 ¾ in.)
Provenance
Eugène Secrétan (1836-1899) ;
Sa vente à Paris, Galerie Charles Sedelmeyer, 4 juillet 1889, lot 220, sous le titre 'Femme satyre dans l’attitude de la course portant un chien griffon du bras droit';
Maurice Stern (1888-1962), 5 avenue George V, Paris ;
Puis par descendance.
Literature
S. Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-huitième siècle, 1911, Paris, Tome II, p. 141.
P-H. Pénet, G. Scherf (dir.), Les Adam : la sculpture en héritage, cat. exp. Nancy, Musée des Beaux-Arts, septembre 2021-janvier 2022, Nancy, 2021, p. 248.

Bibliographie comparative :
A. L. Poulet, G. Scherf, Clodion 1738 - 1814, cat. exp. Paris, Musée du Louvre, mars-juin 1992, Paris, 1992, pp. 396-404.
Further details
A TERRACOTTA GROUP OF A SATYRESS WITH A DOG, PIERRE JOSEPH MICHEL (1737–1787)

The vitality of the gesture, the iconography, and the movement of this terracotta figure of a Satyress with a dog immediately recall the world of the sculptor Claude Michel, known as Clodion. This connection is not coincidental, for Pierre Joseph Michel, the author of this work, was in fact Clodion’s elder brother, with whom he shared his training, stylistic language, and influences. Like his brothers Claude and Nicolas, Pierre Joseph Michel trained in Paris in the 1750s under the guidance of their uncle, Lambert-Sigisbert Adam. Very little is known of Pierre Joseph Michel’s career, other than that he worked in a style close to that of Clodion, producing 'small figures for collectors' (P.-H. Pénet, G. Scherf (eds.), 2021, p. 248).

His corpus remains today both limited and little documented. While only seven works were recorded in the 1992 catalogue of the Clodion exhibition at the Musée du Louvre (A. L. Poulet, G. Scherf, Clodion 1738–1814, Paris, 1992), this number has since increased to eleven sculptures, according to the catalogue of the exhibition Les Adam: la sculpture en héritage (P.-H. Pénet, G. Scherf (eds.), Nancy, Musée des Beaux-Arts, 2021). In this context, the presence of a signed work by Pierre Michel is of particular importance: it allows to distinguish more clearly the activity of Pierre Joseph Michel from that of his illustrious brother, and to avoid the attributional confusions that have long affected their production.

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Etienne de Couville
Etienne de Couville Specialist, Auctioneer

Lot Essay

La vitalité du geste, l'iconographie et le mouvement de cette figure en terre cuite de Satyresse au chien évoquent immédiatement l’univers du sculpteur Claude Michel, dit Clodion. Ce lien n’est pas fortuit puisque Pierre Joseph Michel, l’auteur de cette œuvre, n’est autre que le frère aîné de Clodion, avec lequel il partage formation, langage stylistique et influences. Pierre Joseph Michel se forme à Paris, comme ses frères Claude et Nicolas, dans les années 1750 auprès de leur oncle, Lambert-Sigisbert Adam. Très peu d'informations concernant la carrière de Pierre Joseph Michel nous sont parvenues, sinon qu’il travaille dans le même esprit que Clodion, produisant des « petites figures d’amateurs » (P.-H. Pénet, G. Scherf (dir.), 2021, p. 248).

Son corpus demeure encore aujourd’hui restreint et peu documenté. Alors que seules sept œuvres étaient recensées en 1992 dans le catalogue de l’exposition Clodion au musée du Louvre (A. L. Poulet, G. Scherf, Clodion 1738–1814, Paris, 1992), ce nombre atteindrait maintenant onze sculptures selon le catalogue de l’exposition Les Adam : la sculpture en héritage (P.-H. Pénet, G. Scherf (dir.), Nancy, Musée des Beaux-Arts, 2021). Dans ce contexte, la présence d’une œuvre signée Pierre Michel revêt un intérêt tout particulier : elle permet de mieux distinguer l’activité de Pierre Joseph Michel indépendamment de celle de son illustre frère et d’éviter les confusions d’attribution qui ont longtemps affecté leur production.

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