Lot Essay
Une lettre décachetée jouxte au sol un bouquet de fleurs jeté au pied d’un canapé. Un homme affalé sur un sofa a les yeux clos et semble abandonné dans un sommeil profond. Le jeune homme rentre-t-il enivré de quelques réceptions animées ou bien une mauvaise nouvelle l’accable ? Appelée tour à tour La Lettre, ou Le Fêtard, selon les inscriptions au revers, la composition peut s’interpréter de plusieurs manières.
Réalisée dans un style plus spontané, cette composition naturaliste dévoile l’attraction qu’eut sur l’artiste les peintres réalistes de son temps et au premier chef Manet (1832-1883) avec qui Carolus-Duran (1837-1917) loua une véritable amitié au début des années 1860. L’histoire de l’art volontiers dichotomique finira par opposer ces deux artistes qui s’étaient pourtant mutuellement inspirés.
Notre tableau dévoile surtout la belle technique de l'artiste, habile peintre de la vie parisienne en plus du brillant portraitiste de son époque. Le portrait en majesté de Marguerite Stern (1866-1956), réalisé en 1889 et donné au Petit Palais par les petit-fils du modèle témoignait de l’accomplissement de ce peintre réclamé par la haute société (Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, Paris, inv. PPP3619). L'artiste entretenait d'ailleurs plusieurs liens avec la famille Stern, ayant également peint le portrait de la belle-soeur de Marguerite, Sophie Croizette (1847-1901), épouse de Jacques Stern (1839-1902) et sociétaire de la Comédie-Française.
L'attribution de ce tableau à Carolus-Duran (1837-1917) a été confirmée par Brame & Lorenceau suite à un examen physique de l'oeuvre, qui figure désormais dans leurs archives sur l'artiste.
Réalisée dans un style plus spontané, cette composition naturaliste dévoile l’attraction qu’eut sur l’artiste les peintres réalistes de son temps et au premier chef Manet (1832-1883) avec qui Carolus-Duran (1837-1917) loua une véritable amitié au début des années 1860. L’histoire de l’art volontiers dichotomique finira par opposer ces deux artistes qui s’étaient pourtant mutuellement inspirés.
Notre tableau dévoile surtout la belle technique de l'artiste, habile peintre de la vie parisienne en plus du brillant portraitiste de son époque. Le portrait en majesté de Marguerite Stern (1866-1956), réalisé en 1889 et donné au Petit Palais par les petit-fils du modèle témoignait de l’accomplissement de ce peintre réclamé par la haute société (Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, Paris, inv. PPP3619). L'artiste entretenait d'ailleurs plusieurs liens avec la famille Stern, ayant également peint le portrait de la belle-soeur de Marguerite, Sophie Croizette (1847-1901), épouse de Jacques Stern (1839-1902) et sociétaire de la Comédie-Française.
L'attribution de ce tableau à Carolus-Duran (1837-1917) a été confirmée par Brame & Lorenceau suite à un examen physique de l'oeuvre, qui figure désormais dans leurs archives sur l'artiste.
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