拍品專文
Les académies de femmes sont nombreuses dans l’œuvre dessinée de François Boucher, qu’elles soient préparatoires à des gravures en manière de crayon, à une peinture ou qu’elles soient considérées comme des œuvres à part entière comme ici semble-t-il. Elles étaient déjà très recherchées par les collectionneurs dès le XVIIIe siècle, engouement qui ne se dément pas au fil des siècles, comme le montre l’enthousiasme des Frères Goncourt : 'Quoi de plus charmant, que ces académies de femmes de Boucher ! Elles amusent, elles provoquent, elles chatouillent le regard. Comme le crayon tourne au pli d’une hanche ! […] De larges hachures de craie suffisent à Boucher pour faire circuler et serpenter le jour sur un épiderme qu’il semble sabrer de lumière. […] Il réalise sur un carré de papier, le charme de la nudité la plus aimable' (in F. Joulie, François Boucher, hier et aujourd’hui, cat. exp., Paris, musée du Louvre, 2003-2004, p. 22). La technique, avec cette association de craies de couleur, le traitement des rehauts de blancs et la coiffure du modèle, n’est pas sans rappeler la célèbre Académie de femme allongée sur une méridienne, de l’ancienne collection John Heseltine, longtemps considérée comme un portrait de Louise O’Murphy (National Gallery of Ireland, inv. NGI. 2007.3). Cette académie prépare un tableau daté de 1752, ce qui pourrait, par comparaison, nous donner une indication quant à la datation du présent dessin.
Nous remercions Laure Aline Demazure d'avoir confirmé l'attribution et pour son aide apportée à la rédaction de cette notice. L'oeuvre sera incluse au catalogue raisonné Laing/Demazure en cours de préparation.
Nous remercions Laure Aline Demazure d'avoir confirmé l'attribution et pour son aide apportée à la rédaction de cette notice. L'oeuvre sera incluse au catalogue raisonné Laing/Demazure en cours de préparation.
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