Lot Essay
Cette massue à long manche, taillée dans le bois dur de cœur du Casuarina (taiki), témoigne du raffinement de l’art des sculpteurs des îles Cook. Autrefois utilisée au combat, l’‘akatara était devenue, à l’époque du contact européen, un objet cérémoniel, prisé pour son association au mana et à la condition guerrière.
Façonnée à l’aide d’herminettes de pierre, de corail et de râpes en peau de requin, sa mise en forme et sa finition exigeaient un travail d’une grande minutie. La surface polie et l’élégance des lignes de ces massues attirèrent très tôt l’attention des premiers visiteurs européens, et nombre d’entre elles furent acquises dès les années 1820.
Traditionnellement associées à Rarotonga, les ‘akatara apparaissent dans les récits oraux ainsi que sur les premières photographies. Des massues similaires ont également été répertoriées sur Atiu et Mangaia, suggérant une diffusion régionale plus large.
Cet exemplaire se distingue par la largeur notable de sa lame et par le soin exceptionnel apporté à sa finition.
This pole-club, carved from the hard heartwood of Casuarina (taiki), reflects the refined art of Cook Islands woodworkers. Originally used in combat, ‘akatara had become ceremonial by the time of European contact, valued for their association with mana and warrior status.
Made using stone adzes, coral, and sharkskin rasps, the process of shaping and finishing these clubs was labor-intensive. Their polished surfaces and elegant forms drew the attention of early visitors, and many were acquired from the 1820s onward.
Traditionally linked to Rarotonga, ‘akatara appear in oral histories and early photographs. Similar clubs were also noted on Atiu and Mangaia, suggesting broader regional use.
This example is notable for its relatively wide blade and careful finish.
Façonnée à l’aide d’herminettes de pierre, de corail et de râpes en peau de requin, sa mise en forme et sa finition exigeaient un travail d’une grande minutie. La surface polie et l’élégance des lignes de ces massues attirèrent très tôt l’attention des premiers visiteurs européens, et nombre d’entre elles furent acquises dès les années 1820.
Traditionnellement associées à Rarotonga, les ‘akatara apparaissent dans les récits oraux ainsi que sur les premières photographies. Des massues similaires ont également été répertoriées sur Atiu et Mangaia, suggérant une diffusion régionale plus large.
Cet exemplaire se distingue par la largeur notable de sa lame et par le soin exceptionnel apporté à sa finition.
This pole-club, carved from the hard heartwood of Casuarina (taiki), reflects the refined art of Cook Islands woodworkers. Originally used in combat, ‘akatara had become ceremonial by the time of European contact, valued for their association with mana and warrior status.
Made using stone adzes, coral, and sharkskin rasps, the process of shaping and finishing these clubs was labor-intensive. Their polished surfaces and elegant forms drew the attention of early visitors, and many were acquired from the 1820s onward.
Traditionally linked to Rarotonga, ‘akatara appear in oral histories and early photographs. Similar clubs were also noted on Atiu and Mangaia, suggesting broader regional use.
This example is notable for its relatively wide blade and careful finish.
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