Lot Essay
Il semblerait que seulement cinq armoires de ce modèle soient connues.
Collection privée Paris, voir ci-dessus.
Collection E. Cronier, Vente Paris, Galerie Georges Petit, les 4 et 5 décembre 1905, lot 142.
Vente Paris, le 9 mai 1945, lot 62
Nous remercions M. Ted Dell de nous avoir communiqué ces informations.
Ce petit nombre d'exemplaires pourraient signifier que ces cinq armoires ont été commandées par une seule personne aux environs de 1720-1730, pour une galerie ou un grand cabinet.
Ces armoires sont caractéristiques de l'oeuvre de Charles Cressent par leur proportion, les bois employés et leur décor de bronze doré. L'amarante fut employé par Charles Cressent sur les fameuses armoires de Selle conservées au Musée du Louvre (OA 10582 et OA 10583). Des agrafes de bronze doré identiques se retrouvent sur une autre armoire de Cressent, Vente Sotheby's New York, le 4 mai 1984, lot 43.
En 1722-1723, les jurés fondeurs saisirent chez Charles Cressent qualifié alors d'ébéniste ordinaire des palais de SAR Monseigneur le duc d'Orléans, Régent du royaume.
- Plusieurs morceaux de bordures servant à des bibliothèques
- plus dix rosettes servants au soc [socles] des bibliothèques, à plusieurs desquelles il y a des soudures à faire, y ayant quelques petits trous, qui sont réparées...
Ces rosettes sur les socles se rapportent semble-t-il à ce type de bibliothèque; tous les autres modèles connus les possèdent excepté celui conservé dans une collection privée parisienne.
Aucune armoire n'est mentionnée dans les trois ventes Cressent de 1748, 1757 et 1765. Cette absence peut s'expliquer par le fait que ce type de meuble était à la mode sous la Régence. Meuble de cabinet, ces armoires étaient destinées à orner le cabinet de travail du commanditaire. Si les portes étaient pleines elles servaient alors à contenir dossiers et papiers, si les portes étaient grillagées ou vitrées elles pouvaient resserrer des objets précieux, des éditions rares, etc. Sur leur dessus, des pendules, des bronzes ou des porcelaines pouvaient être disposés.
Collection privée Paris, voir ci-dessus.
Collection E. Cronier, Vente Paris, Galerie Georges Petit, les 4 et 5 décembre 1905, lot 142.
Vente Paris, le 9 mai 1945, lot 62
Nous remercions M. Ted Dell de nous avoir communiqué ces informations.
Ce petit nombre d'exemplaires pourraient signifier que ces cinq armoires ont été commandées par une seule personne aux environs de 1720-1730, pour une galerie ou un grand cabinet.
Ces armoires sont caractéristiques de l'oeuvre de Charles Cressent par leur proportion, les bois employés et leur décor de bronze doré. L'amarante fut employé par Charles Cressent sur les fameuses armoires de Selle conservées au Musée du Louvre (OA 10582 et OA 10583). Des agrafes de bronze doré identiques se retrouvent sur une autre armoire de Cressent, Vente Sotheby's New York, le 4 mai 1984, lot 43.
En 1722-1723, les jurés fondeurs saisirent chez Charles Cressent qualifié alors d'ébéniste ordinaire des palais de SAR Monseigneur le duc d'Orléans, Régent du royaume.
- Plusieurs morceaux de bordures servant à des bibliothèques
- plus dix rosettes servants au soc [socles] des bibliothèques, à plusieurs desquelles il y a des soudures à faire, y ayant quelques petits trous, qui sont réparées...
Ces rosettes sur les socles se rapportent semble-t-il à ce type de bibliothèque; tous les autres modèles connus les possèdent excepté celui conservé dans une collection privée parisienne.
Aucune armoire n'est mentionnée dans les trois ventes Cressent de 1748, 1757 et 1765. Cette absence peut s'expliquer par le fait que ce type de meuble était à la mode sous la Régence. Meuble de cabinet, ces armoires étaient destinées à orner le cabinet de travail du commanditaire. Si les portes étaient pleines elles servaient alors à contenir dossiers et papiers, si les portes étaient grillagées ou vitrées elles pouvaient resserrer des objets précieux, des éditions rares, etc. Sur leur dessus, des pendules, des bronzes ou des porcelaines pouvaient être disposés.