Lot Essay
Cette imitation de bas-relief semble détonner dans l’œuvre d’Alexandre-François Desportes (1661-1743), peintre traditionnellement associé aux natures mortes et aux scènes de chasse. Il n’en est pourtant pas ici à sa première tentative : le peintre s’est déjà illustré dans ce genre lors des Salons de 1725 et de 1737 (G. de Lastic, P. Jacky, Desportes. Catalogue raisonné, p. 228, n°P 681 et P 774) et son œuvre de nature morte reprend à diverses reprises des éléments de bas-relief, tels que Nature morte au pot à oille, bas-relief, aiguière et violon (Mulhouse, musée des beaux-arts, inv. D.73.1.19) et Nature morte au gibier, fruits et instruments de musique (Gien, musée international de la chasse, inv. D 53 23 29 ; S 2).
Le peintre s’adonne ici à la copie d’un bas-relief exécuté par Gérard van Opstal (1594-1668), sculpteur flamand dans l’influence de Duquesnoy (1597-1643) dont les sujets mythologiques, déjà très appréciés du temps de ses contemporains, continue de séduire au XVIIe siècle. Provenant des collections royales, il donne à voir un satyre accompagné de trois enfants, dont deux jeunes satyres, s’amusant avec une chèvre. C’est d’ailleurs ce même relief que présentera Chardin (1699-1779), près de trente ans plus tard, au Salon de 1769 (P. Rosenberg, Chardin, [cat. exp.], Paris, Grand Palais, 1979, p. 357, n°132).
Il est possible que notre œuvre soit celle exposée au Salon de 1740 (G. de Lastic, P. Jacky, Desportes. Catalogue raisonné, p. 228, n°P 819). L’absence de dimensions précises dans le livret de Salon, ainsi que la description sommaire, ne permettent néanmoins pas aujourd’hui de l’affirmer.
Le peintre s’adonne ici à la copie d’un bas-relief exécuté par Gérard van Opstal (1594-1668), sculpteur flamand dans l’influence de Duquesnoy (1597-1643) dont les sujets mythologiques, déjà très appréciés du temps de ses contemporains, continue de séduire au XVIIe siècle. Provenant des collections royales, il donne à voir un satyre accompagné de trois enfants, dont deux jeunes satyres, s’amusant avec une chèvre. C’est d’ailleurs ce même relief que présentera Chardin (1699-1779), près de trente ans plus tard, au Salon de 1769 (P. Rosenberg, Chardin, [cat. exp.], Paris, Grand Palais, 1979, p. 357, n°132).
Il est possible que notre œuvre soit celle exposée au Salon de 1740 (G. de Lastic, P. Jacky, Desportes. Catalogue raisonné, p. 228, n°P 819). L’absence de dimensions précises dans le livret de Salon, ainsi que la description sommaire, ne permettent néanmoins pas aujourd’hui de l’affirmer.