Lot Essay
Ce dessin, décrit dans la littérature comme perdu, a été exécuté à Rome par le jeune Pajou en 1754. Il fut ensuite exposé au Salon à Paris en 1759, l'année où l'artiste fut agréé à l'Académie, avec le dessin d'un bas-relief représentant Diomède assailli par les Troyens aujourd'hui conservé au Louvre (dessiné en 1756, J.D. Draper et G. Scherf, op. cit., no. 23). Les deux dessins appartinrent ensuite à Jean-Baptiste Lemoyne II, le professeur de Pajou.
Cette grande composition est préparée par trois dessins dont deux sont à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris et un autre, daté 1754, au Louvre (J.D. Draper et G. Scherf, op. cit., nos. 18-20). Vingt-cinq ans plus tard Pajou réutilisa la composition, presque sans modification par rapport au présent dessin, dans deux bas-reliefs en cuivre et en plâtre conservés dans des collections particulières (J.D. Draper et G. Scherf, op. cit., no. 84-5). Dans le bas-relief en plâtre la reine regarde vers le roi Glaucias plutôt que vers Pyrrhus. Il existe aussi une cire moulée de cette composition au musée d'Angers et un dessin daté de 1779, mais de composition inversée.
Le sujet, prit des Vies parallèles de Plutarque, représente le jeune Pyrrhus chassé avec ses fidèles de ses états d'Epire demandant l'asile à Glaucias, roi d'Illyrie. François-André Vincent représenta aussi cet épisode dans un tableau présenté au Salon de 1791 conservé aujourd'hui au château de Zidlochovice (dessin au Louvre, J.-P. Cuzin, François-André Vincent, Paris, s.d., no. 52).
Cette grande composition est préparée par trois dessins dont deux sont à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris et un autre, daté 1754, au Louvre (J.D. Draper et G. Scherf, op. cit., nos. 18-20). Vingt-cinq ans plus tard Pajou réutilisa la composition, presque sans modification par rapport au présent dessin, dans deux bas-reliefs en cuivre et en plâtre conservés dans des collections particulières (J.D. Draper et G. Scherf, op. cit., no. 84-5). Dans le bas-relief en plâtre la reine regarde vers le roi Glaucias plutôt que vers Pyrrhus. Il existe aussi une cire moulée de cette composition au musée d'Angers et un dessin daté de 1779, mais de composition inversée.
Le sujet, prit des Vies parallèles de Plutarque, représente le jeune Pyrrhus chassé avec ses fidèles de ses états d'Epire demandant l'asile à Glaucias, roi d'Illyrie. François-André Vincent représenta aussi cet épisode dans un tableau présenté au Salon de 1791 conservé aujourd'hui au château de Zidlochovice (dessin au Louvre, J.-P. Cuzin, François-André Vincent, Paris, s.d., no. 52).