Lot Essay
Neveu et élève d’Hendrick Avercamp (1585-1634), l’un des principaux représentants de l’école hollandaise du XVIIe siècle de la peinture de paysages d’hiver, le jeune Barent s’inscrit dans l’œuvre de son maître en reprenant ses fameuses scènes de pêche et de patinage des environs de Kampen et de la rivière Ijssel, dans l’actuelle province de l’Overijssel.
Dans notre tableau, nous retrouvons les paysages vivants et colorés d’Avercamp, dont l’espace est souvent défini par des arbres et maisons qui enserrent la composition, ainsi que la ligne d’horizon assez basse caractéristique de la maturité de l’œuvre d’Hendrick Avercamp. Barent se distingue cependant des paysages de son oncle en se détachant des détails narratifs dans le goût de Pieter Brueghel l’Ancien (vers 1525-1569) et de l’évocation de la lumière hivernale.
Clara J. Welcker nous rappelle en effet qu’il s’agit dans notre tableau d’une Zomerrivierlandschap (‘Paysage de rivière en été’). Barent actualise également les scènes de son oncle : lui survivant de près d’un siècle, nous voyons les fraises et chapeaux à plumes disparaître de son œuvre au profit de vêtements moins fantaisistes et chamarrés.
Barent Avercamp peignit différentes versions de notre composition. L’une d’entre elles, comportant plus de personnages, est passée en vente chez Christie’s à Paris, le 21 juin 2011, lot 14 (C. J. Welcker, op. cit., p. 3029, n°B.A. S 5.5.). Comme dans l’œuvre de son oncle, certains personnages de Barent Avercamp figurent dans différentes compositions du peintre. C’est le cas de la trayeuse, se tenant sur la gauche de notre tableau, que nous retrouvons dans un tableau passé en vente chez Sotheby’s à Londres, le 8 juillet 1988, lot 13.
Dans notre tableau, nous retrouvons les paysages vivants et colorés d’Avercamp, dont l’espace est souvent défini par des arbres et maisons qui enserrent la composition, ainsi que la ligne d’horizon assez basse caractéristique de la maturité de l’œuvre d’Hendrick Avercamp. Barent se distingue cependant des paysages de son oncle en se détachant des détails narratifs dans le goût de Pieter Brueghel l’Ancien (vers 1525-1569) et de l’évocation de la lumière hivernale.
Clara J. Welcker nous rappelle en effet qu’il s’agit dans notre tableau d’une Zomerrivierlandschap (‘Paysage de rivière en été’). Barent actualise également les scènes de son oncle : lui survivant de près d’un siècle, nous voyons les fraises et chapeaux à plumes disparaître de son œuvre au profit de vêtements moins fantaisistes et chamarrés.
Barent Avercamp peignit différentes versions de notre composition. L’une d’entre elles, comportant plus de personnages, est passée en vente chez Christie’s à Paris, le 21 juin 2011, lot 14 (C. J. Welcker, op. cit., p. 3029, n°B.A. S 5.5.). Comme dans l’œuvre de son oncle, certains personnages de Barent Avercamp figurent dans différentes compositions du peintre. C’est le cas de la trayeuse, se tenant sur la gauche de notre tableau, que nous retrouvons dans un tableau passé en vente chez Sotheby’s à Londres, le 8 juillet 1988, lot 13.