Lot Essay
"Instead of photographing what I saw, I photographed what the camera was seeing. I interfered very little, and the lens produced anatomical images and shapes which my eyes had never observed."
Bill Brandt
Bill Brandt commence son étude photographique des nus dès les années 1930. En 1944, il fait l’acquisition d’un appareil Kodak grand angle qu’il ne quittera plus jusqu’en 1961. Les possibilités de cet appareil lui rappelle les profondeurs de champs si cher à Orson Welles dans son chef-d’œuvre Citizen Kane. Il affectionne tout particulièrement cet outil car il était également celui des policiers et enquêteurs pour les prise de vues sur les scènes de crimes.
Ses détails, parfois surréalistes, toujours sensuels, du corps de la femme ont été le support idéal de sa recherche sur la composition et la forme. En effet, l’artiste retravaillait quasi-systématiquement ses clichés dans la chambre noire, exacerbant les contrastes, jouant avec les perspectives et la distorsion pour atteindre sa vision du beau.
Bill Brandt
Bill Brandt commence son étude photographique des nus dès les années 1930. En 1944, il fait l’acquisition d’un appareil Kodak grand angle qu’il ne quittera plus jusqu’en 1961. Les possibilités de cet appareil lui rappelle les profondeurs de champs si cher à Orson Welles dans son chef-d’œuvre Citizen Kane. Il affectionne tout particulièrement cet outil car il était également celui des policiers et enquêteurs pour les prise de vues sur les scènes de crimes.
Ses détails, parfois surréalistes, toujours sensuels, du corps de la femme ont été le support idéal de sa recherche sur la composition et la forme. En effet, l’artiste retravaillait quasi-systématiquement ses clichés dans la chambre noire, exacerbant les contrastes, jouant avec les perspectives et la distorsion pour atteindre sa vision du beau.