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Details
BRETON, André
Brouillon d’une lettre autographe signée à Gaston Gallimard
Paris, 11 décembre 1951
ANDRÉ BRETON QUITTE GALLIMARD
2 pages in-4 (270 x 210mm), à l’encre noire. Nombreuses ratures. Papier à en-tête de la revue Arts. Enveloppe
“Je regrette, cher Gaston Gallimard, qu’en dépit de la sympathie que vous m’avez toujours manifestée, nous n’ayons jamais pu aboutir à une convention qui m’aide réellement à vivre sans pour cela vous léser. Laissez-moi vous dire que la N.R.F. m’a toujours traité en “parent pauvre”... De décembre 1947 à juin 1949, ces comptes accusent 75 exemplaires vendus de Nadja, soit 50 par an, bien que l’ouvrage ait été réédité deux fois depuis 1946. Le moins qu’on puisse dire devant ces chiffres est que les éditions Gallimard ne me soutiennent pas et qu’ils sont totalement disproportionnés avec la situation littéraire que j’occupe”.
Brouillon d’une lettre autographe signée à Gaston Gallimard
Paris, 11 décembre 1951
ANDRÉ BRETON QUITTE GALLIMARD
2 pages in-4 (270 x 210mm), à l’encre noire. Nombreuses ratures. Papier à en-tête de la revue Arts. Enveloppe
“Je regrette, cher Gaston Gallimard, qu’en dépit de la sympathie que vous m’avez toujours manifestée, nous n’ayons jamais pu aboutir à une convention qui m’aide réellement à vivre sans pour cela vous léser. Laissez-moi vous dire que la N.R.F. m’a toujours traité en “parent pauvre”... De décembre 1947 à juin 1949, ces comptes accusent 75 exemplaires vendus de Nadja, soit 50 par an, bien que l’ouvrage ait été réédité deux fois depuis 1946. Le moins qu’on puisse dire devant ces chiffres est que les éditions Gallimard ne me soutiennent pas et qu’ils sont totalement disproportionnés avec la situation littéraire que j’occupe”.
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Adrien Legendre
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