CAUS, Salomon de (1576-1626) La Pratiqve et demonstration des horloges solaires. Paris : Jérôme Droüart, 1624. In-folio (370 x 242 mm). L'illustration du livre est remarquable ; elle comprend une centaine de figures, dont plusieurs à pleine page, la plupart gravées sur bois et quelques-unes en taille-douce. Dix pièces mobiles, ou de rapport, accompagnent l'illustration ; elles se trouvent en : Aiv, Eii, Gi, Hi, Iii, Kii, Kii, Li, Riv, Riiv, comme celle de La Perspective de Salomon de Caus de 1612, ces figures ont échappé à la description des Mobiles in Books de Sten G. Lindberg (The Private Library, été 1979). (Exemplaire à grandes marges, incomplet des deux feuillets de texte, Oii et Sii et sans doute d'un troisième resté blanc. Quelques réparations marginales, dont une petite déchirure réparée dans la marge intérieure du feuillet Eii.) Reliure du XIXe siècle en basane havane ; double filet à froid en encadrement sur les plats, dos lisse orné de filets
CAUS, Salomon de (1576-1626) La Pratiqve et demonstration des horloges solaires. Paris : Jérôme Droüart, 1624. In-folio (370 x 242 mm). L'illustration du livre est remarquable ; elle comprend une centaine de figures, dont plusieurs à pleine page, la plupart gravées sur bois et quelques-unes en taille-douce. Dix pièces mobiles, ou de rapport, accompagnent l'illustration ; elles se trouvent en : Aiv, Eii, Gi, Hi, Iii, Kii, Kii, Li, Riv, Riiv, comme celle de La Perspective de Salomon de Caus de 1612, ces figures ont échappé à la description des Mobiles in Books de Sten G. Lindberg (The Private Library, été 1979). (Exemplaire à grandes marges, incomplet des deux feuillets de texte, Oii et Sii et sans doute d'un troisième resté blanc. Quelques réparations marginales, dont une petite déchirure réparée dans la marge intérieure du feuillet Eii.) Reliure du XIXe siècle en basane havane ; double filet à froid en encadrement sur les plats, dos lisse orné de filets et roulettes à froid. Provenance: Pierre Varignon (1654-1722), géomètre français, à peu près contemporain de Salomon de Caus, avec signature à l'encre sur le titre. TRÈS RARE OUVRAGE DE GNOMONIQUE DU XVIIe SIÈCLE COMPORTANT DES ILLUSTRATIONS MOBILES. ÉDITION ORIGINALE, dédiée au cardinal de Richelieu. En tête se trouve un Discovrs svr tovtes les Proportions qui prennent leur origine de la raison naturelle, qui est inséré à la 35e Proposition du premier livre d'Euclide. La dédicace, datée de Paris, 1er juillet 1624, est suivie, au verso, d'un avis au lecteur où l'auteur annonce son intention de mettre à jour les livres de Vitruve. Ce traité d'astronomie et de gnomonique, soit l'art de concevoir et de réaliser des cadrans solaires, avait été inspiré à Salomon de Caus par l'oeuvre de Vitruve. Originaire de Caen et destiné à l'état ecclésiastique, cet ingénieur géomètre s'était tourné vers les mathématiques après avoir étudié Euclide. Mais il voulait, à l'image des érudits de la Renaissance, embrasser tous les savoirs. Il avait ainsi appris les langues anciennes, la peinture, la musique et s'était distingué dans les jardins. Il émerveilla la princesse Elizabeth en réalisant pour elle les jardins de Greenwich et de Sommerset House et la suivit lorsqu'elle épousa le prince électeur du Palatinat Frédéric V. Cela le conduisit à diriger les travaux d'aménagement du palais de Heidelberg, véritable merveille, notamment à cause des jardins dont Caus avait dirigé l'ordonnancement, mais qui fut hélas ravagé par la guerre. Il rédigea cet ouvrage à son retour en France en 1620, après les revers de fortune de son ancien protecteur allemand. APPAREMMENT LE PLUS RARE DES OUVRAGES DE SALOMON DE CAUS, dont Brunet (I, 1691) ne cite que l'unique exemplaire de la vente Libri Carucci de 1855; il manque à la British Library.

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CAUS, Salomon de (1576-1626) La Pratiqve et demonstration des horloges solaires. Paris : Jérôme Droüart, 1624. In-folio (370 x 242 mm). L'illustration du livre est remarquable ; elle comprend une centaine de figures, dont plusieurs à pleine page, la plupart gravées sur bois et quelques-unes en taille-douce. Dix pièces mobiles, ou de rapport, accompagnent l'illustration ; elles se trouvent en : Aiv, Eii, Gi, Hi, Iii, Kii, Kii, Li, Riv, Riiv, comme celle de La Perspective de Salomon de Caus de 1612, ces figures ont échappé à la description des Mobiles in Books de Sten G. Lindberg (The Private Library, été 1979). (Exemplaire à grandes marges, incomplet des deux feuillets de texte, Oii et Sii et sans doute d'un troisième resté blanc. Quelques réparations marginales, dont une petite déchirure réparée dans la marge intérieure du feuillet Eii.) Reliure du XIXe siècle en basane havane ; double filet à froid en encadrement sur les plats, dos lisse orné de filets et roulettes à froid. Provenance: Pierre Varignon (1654-1722), géomètre français, à peu près contemporain de Salomon de Caus, avec signature à l'encre sur le titre.

TRÈS RARE OUVRAGE DE GNOMONIQUE DU XVIIe SIÈCLE COMPORTANT DES ILLUSTRATIONS MOBILES.

ÉDITION ORIGINALE, dédiée au cardinal de Richelieu.
En tête se trouve un Discovrs svr tovtes les Proportions qui prennent leur origine de la raison naturelle, qui est inséré à la 35e Proposition du premier livre d'Euclide. La dédicace, datée de Paris, 1er juillet 1624, est suivie, au verso, d'un avis au lecteur où l'auteur annonce son intention de mettre à jour les livres de Vitruve.
Ce traité d'astronomie et de gnomonique, soit l'art de concevoir et de réaliser des cadrans solaires, avait été inspiré à Salomon de Caus par l'oeuvre de Vitruve. Originaire de Caen et destiné à l'état ecclésiastique, cet ingénieur géomètre s'était tourné vers les mathématiques après avoir étudié Euclide. Mais il voulait, à l'image des érudits de la Renaissance, embrasser tous les savoirs. Il avait ainsi appris les langues anciennes, la peinture, la musique et s'était distingué dans les jardins. Il émerveilla la princesse Elizabeth en réalisant pour elle les jardins de Greenwich et de Sommerset House et la suivit lorsqu'elle épousa le prince électeur du Palatinat Frédéric V. Cela le conduisit à diriger les travaux d'aménagement du palais de Heidelberg, véritable merveille, notamment à cause des jardins dont Caus avait dirigé l'ordonnancement, mais qui fut hélas ravagé par la guerre. Il rédigea cet ouvrage à son retour en France en 1620, après les revers de fortune de son ancien protecteur allemand. APPAREMMENT LE PLUS RARE DES OUVRAGES DE SALOMON DE CAUS, dont Brunet (I, 1691) ne cite que l'unique exemplaire de la vente Libri Carucci de 1855; il manque à la British Library.

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Clémentine Robert
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