Lot Essay
Cette oeuvre est référencée aux archives Denyse Durand-Ruel sous le numéro 3342.
'En 1965, Claude Bernard m'a proposé de participer à une exposition sur le thème de la main. Je lui ai dit: 'Bon je vais essayer de faire une main'. Et c'est en voulant faire une main que l'idée m'est venue de faire le pouce'.(...)
'Quand on fait un travail de ce genre, on prend un modèle, la main de quelqu'un, et puis on cherche à la copier le plus fidèlement possible. Moi j'ai tourné en rond. Je voulais mouler une main mais je ne savais pas comment m'y prendre...Entre-temps, je vais un jour rendre visite à un sculpteur. (...) dans la cour de l'immeuble, je vois travailler un artisan dont la spécialité était d'agrandir les sculptures avec une machine... Je ne connaissais pas cette machine, c'était un pantographe à trois dimensions... Donc, cette machine servait à agrandir les sculptures en répétant exactement ce qu'il y avait sur la surface du modèle. Quand je l'ai vue, j'ai eu tout de suite la même attitude que devant la grosse presse à Gennevilliers: c'est en la voyant que j'ai pensé à la manière de m'en servir. Pour le pantographe, c'était pareil, c'est l'outil qui m'a frappé, le procédé. Les compressions, le pouce, ça suit la même logique; d'un seul coup, j'ai vu la possibilité que cet appareil m'offrait. J'ai pensé à ma main...'. (Cesar)
'En 1965, Claude Bernard m'a proposé de participer à une exposition sur le thème de la main. Je lui ai dit: 'Bon je vais essayer de faire une main'. Et c'est en voulant faire une main que l'idée m'est venue de faire le pouce'.(...)
'Quand on fait un travail de ce genre, on prend un modèle, la main de quelqu'un, et puis on cherche à la copier le plus fidèlement possible. Moi j'ai tourné en rond. Je voulais mouler une main mais je ne savais pas comment m'y prendre...Entre-temps, je vais un jour rendre visite à un sculpteur. (...) dans la cour de l'immeuble, je vois travailler un artisan dont la spécialité était d'agrandir les sculptures avec une machine... Je ne connaissais pas cette machine, c'était un pantographe à trois dimensions... Donc, cette machine servait à agrandir les sculptures en répétant exactement ce qu'il y avait sur la surface du modèle. Quand je l'ai vue, j'ai eu tout de suite la même attitude que devant la grosse presse à Gennevilliers: c'est en la voyant que j'ai pensé à la manière de m'en servir. Pour le pantographe, c'était pareil, c'est l'outil qui m'a frappé, le procédé. Les compressions, le pouce, ça suit la même logique; d'un seul coup, j'ai vu la possibilité que cet appareil m'offrait. J'ai pensé à ma main...'. (Cesar)