Lot Essay
D’une grande finesse et délicatesse dans les détails, cette figure de nymphe se retrouve dans une peinture de Natoire, l’un des deux pendants aujourd’hui perdu d’Orphée charmant les nymphes et les oiseaux, peint en 1757, lors de son deuxième séjour à Rome, pour le fermier général Lallemand de Betz (1693-1773). La composition de celui à mettre en rapport avec le présent dessin est connue par une esquisse peinte à l’huile conservée en collection particulière (op. cit., n° P244). Pour cette importante commande, Natoire réalise quatre études dessinées rehaussées d’aquarelle de la composition d’ensemble qui se trouvent aujourd’hui dans la collection Horvitz à Boston, au musée Atger de Montpellier, au Metropolitan Museum of Art de New York et en collection particulière (inv. D-F-208 ; inv. MA 39. Album M43 f° 38h, inv. 1975.1.676 ; op. cit., n° D534-537).
Au vu du caractère très achevé de l’oeuvre et de la présence du tronc d’arbre – absent du tableau – qui équilibre la composition du dessin, Suzanna Caviglia Brunel considère cette feuille comme un riccordo du tableau, peut-être exécuté pour le commerce d'art de l'époque (ibid., n° D. 539).
Au vu du caractère très achevé de l’oeuvre et de la présence du tronc d’arbre – absent du tableau – qui équilibre la composition du dessin, Suzanna Caviglia Brunel considère cette feuille comme un riccordo du tableau, peut-être exécuté pour le commerce d'art de l'époque (ibid., n° D. 539).