Lot Essay
Clérisseau travaille à partir d’un répertoire de modèles architecturaux qu’il réutilise à chaque fois dans un contexte renouvelé, parfois en sens inverse. Ici, dans la première gouache, le topos de l’amphore dans une niche en pierre au-dessus de la femme et son enfant puis les voûtes qui se terminent en pendentif avec un chapiteau et une colonne corinthienne se retrouvent en sens inverse dans une gouache datée 1764 ou 1765, conservée dans la collection Brinsley Ford à Londres (T. J. McCormick, Charles Louis Clérisseau and the Genesis of Neo-Classicism, Londres, 1990, p. 122, fig. 98). Cette paire de caprices architecturaux a sans doute été réalisée à la même époque lorsque l’artiste travaille à Rome entouré de ses amis Piranèse et surtout Johann Joachim Winckelman dont la théorie l’inspira beaucoup.
Une autre version de cette paire de gouache provenant de la collection Christian B. Peper a été vendue chez Christie’s à New York le 26 janvier 2012, lot 115.
Une autre version de cette paire de gouache provenant de la collection Christian B. Peper a été vendue chez Christie’s à New York le 26 janvier 2012, lot 115.