COIFFE BAGA NIMBA
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COIFFE BAGA NIMBA

GUINÉE

Details
COIFFE BAGA NIMBA
Guinée
Représentant un buste féminin reposant sur quatre pieds droits, le visage au nez imposant et sculpté séparément dont l'arête en relief se prolonge sur le front et placé au dessus de la petite bouche cylindrique, les narines en forme de flèche, la coiffure en tresses formant un motif de chevrons et une crête au milieu du crâne, les larges oreilles saillantes, bandes de scarifications en petits carrés sur les joues, le front, les tempes et le cou, ce dernier avec une projection tubulaire, la poitrine aplatie recouverte de motifs géométriques reprenant les bandes de petits carrés ainsi que des losanges, des triangles et des zigzags hachurés. Belle patine sombre et brillante.
Hauteur: 116 cm. (45 2/3 in.)
Provenance
Emile Storrer, Zurich.
Special notice
" f " : In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 7% (i.e. 7.49% inclusive of VAT for books, 8.372% inclusive of VAT for the other lots) of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit.(Please refer to section VAT refunds)
Further details
BAGA NIMBA HEADDRESS

Lot Essay

La coiffe nimbi est connue dès 1886 par Coffinières de Nordeck et fut utilisée jusqu'à la fin des années 1950. La Dmba représentait "une abstraction du rôle idéal de la femme dans la société. Cette mère universelle devait être honorée car elle avait mis au monde beaucoup d'enfants et les avaient élevés jusqu'à l'âge adulte. Elle était l'image de la femme au zénith de sa puissance, de sa beauté et de sa présence affective.
Elle représentait la vision Baga de la bonté et de la lumière. Le jeune danseur de Dmba, qui était toujours masculin, prenait les pouvoirs d'un être spirituel éthéré. Dmba elle même était pourvue d'un énorme potentiel grâce aux manipulations rituelles des spécialistes Baga. A travers son pouvoir de suggestion engendré par le rituel, les jeunes femmes recevaient la force de porter des enfants et de les élever jusqu'à l'âge adulte, les ancêtres étaient encouragés à participer pour le bien-être de la communauté, la pluie était appelée à tomber et les jeunes hommes étaient poussés à accomplir des exploits dans l'agriculture". (Frederick Lamp, Art of the Baga, a Drama of Cultural Reinvention, New York, 1996, pp.158-159.)

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