Lot Essay
Vénitien de naissance, formé aux Académies des Beaux-Arts de Venise et de Florence puis installé à Paris à partir de 1874 et jusqu’à sa mort, Federico Zandomeneghi, dans son œuvre peint et dessiné, se situe aux frontières de l’impressionnisme et d’une vision plus classique de l’art. Il sera vivement et régulièrement encouragé par Edgar Degas, qui sera son ami et – pour partie – son modèle artistique, ce dernier lui permettant entre autre de présenter certaines de ses œuvres à l’exposition impressionniste de 1879, manifestation à laquelle il participera à quatre occasions.
À l’instar de Degas, le sujet de prédilection de Zandomeneghi sera la femme, dont il observera avec bonheur et justesse chacun des gestes, des rituels quotidiens, du matin jusqu’au soir, du théâtre aux jardins, de la cuisine à la salle de bain et la chambre à coucher.
Rarement l’artiste aura été aussi proche de Degas que dans cette belle étude brossée rapidement mais d’une main sûre, traitée à la manière d’un pastel, l’un des media favoris de l’artiste et un nouveau point de conjonction avec son mentor. Zando – comme on le surnommait à Paris – surprend ici la femme au saut du lit, la saisissant dans l’attitude naturelle de l’étirement du réveil.
L’œuvre est probablement préparatoire à sa composition du Réveil, dont le peintre a exécuté au moins deux versions, l’une datée de 1887 (Milan, collection particulière ; Dini, 1989, no. 90), l’autre plus tardive (datée de 1896 ; voir Piceni, 1991, no. 240) et plus éloignée dans l’esprit selon Francesca Dini (1989, p. 419). Malgré ce caractère ébauché, qui ajoute beaucoup à son charme, Zandomeneghi considérait manifestement cette étude comme une œuvre aboutie, y apposant sa signature comme à un tableau terminé.
À l’instar de Degas, le sujet de prédilection de Zandomeneghi sera la femme, dont il observera avec bonheur et justesse chacun des gestes, des rituels quotidiens, du matin jusqu’au soir, du théâtre aux jardins, de la cuisine à la salle de bain et la chambre à coucher.
Rarement l’artiste aura été aussi proche de Degas que dans cette belle étude brossée rapidement mais d’une main sûre, traitée à la manière d’un pastel, l’un des media favoris de l’artiste et un nouveau point de conjonction avec son mentor. Zando – comme on le surnommait à Paris – surprend ici la femme au saut du lit, la saisissant dans l’attitude naturelle de l’étirement du réveil.
L’œuvre est probablement préparatoire à sa composition du Réveil, dont le peintre a exécuté au moins deux versions, l’une datée de 1887 (Milan, collection particulière ; Dini, 1989, no. 90), l’autre plus tardive (datée de 1896 ; voir Piceni, 1991, no. 240) et plus éloignée dans l’esprit selon Francesca Dini (1989, p. 419). Malgré ce caractère ébauché, qui ajoute beaucoup à son charme, Zandomeneghi considérait manifestement cette étude comme une œuvre aboutie, y apposant sa signature comme à un tableau terminé.